Cocaïne : une pétition en ligne pour un scanner à l'aéroport Félix Eboué

L'association Trop Violans considère que les moyens mis en oeuvre pour lutter contre le phénomène des mules, sont "très clairement insuffisants".
Il était prévu par le Plan d'urgence pour lutter contre les trafics de cocaïne : en septembre 2017, un échographe avait finalement été installé à l'aéroport Félix Eboué en vue de lutter contre le phénomène des mules. Mais près de deux ans plus tard, il n'est toujours pas en service, faute de personnel médical. Alors l'association Trop Violans - qui réclame toujours un scanner - se mobilise et lance une pétition en ligne.
 

Un plan d'urgence qui "n'est plus à la hauteur des enjeux"


"Les moyens mis en oeuvre pour lutter contre cet état de fait, sont très clairement insuffisants. Fin 2017, Annick Girardin communiquait sur la mise à disposition d'un échographe (dont l'efficacité est remis en question, concernant la détection des boulettes ingurgitées par les mules), qui n'aura jamais été installé. Et le plan d'urgence présenté récemment (mars 2019) par le gouvernement n'est pas plus à la hauteur des enjeux, et de ce phénomène ... Il y manque un outil très important pour rendre cette lutte plus efficace, soit le scanner médical corporel", écrit Trop Violans dans sa pétition. Lors de son passage en Guyane fin février, la ministre de la Santé avait expliqué qu'un scanner présenterait trop de risques pour la santé des usagers de l'aéroport. Des propos qui avait déclenché la colère d'Olivier Goudet, à la tête de Trop Violans.

Le reportage de Thierry Merlin et Pierre Tréfoux :