Le dépôt des huiles de vidange usagées est à nouveau possible. La CACL, la communauté des communes du centre littoral en a annoncé la reprise par voie de communiqué. La collecte avait été interrompue en juillet faute d’entreprises de collecte agréées.
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Exploitants agréés
Il est donc à nouveau possible de déposer ses huiles usagées à la déchetterie de Ramire -Montjoly. Le dépôt avait été interrompu en Juillet dernier, faute d’agrément des entreprises chargées de la collecte. Aujourd’hui, c’est chose faite, une des deux entreprises habilitées a obtenu son agrément. Pour l’autre, il est en cours. Cet agrément est donné par la Préfecture pour une durée de cinq ans. Les autorités préfectorales examinent un dossier technique répondant aux exigences de sécurité avant de donner son autorisation. La collecte et le traitement doivent impérativement être entrepris par les exploitants d’une installation de traitement des huiles usagées aux normes explique Andréa Juniel chargée de la cellule traitement à la CACL :
« Nous avons du interrompre la collecte en Juillet car les prestataires privés de collecte, rencontraient des difficultés pour l’exportation des huiles vers l’hexagone .Ils ont du se remettre aux normes européennes. C’est chose faite. La collecte peut donc reprendre »
10 bornes sur le littoral, une seule opérationnelle à Rémire-Montjoly
10 bornes ont été implantées sur le territoire géré par la CACL. Mais pour l’heure, une seule est apte à recueillir de l’huile. C’est celle placée à la déchetterie de Montjoly. Les autres ne sont pas opérationnelles pour le moment.
« Lorsque la deuxième entreprise de collecte aura reçu son agrément.Nous serons opérationnels sur tout le territoire. En attendant seule la déchetterie de Remire Montjoly peut recevoir les huiles usagées »
Attention pollution!
Les huiles usagées sont difficiles à recycler. Ce sont des hydrocarbures liquides. Il est nécessaire de les stocker et de les acheminer vers l’hexagone pour le recyclage. Ces huiles proviennent le plus souvent de garages, d’usines ou d’entreprises de transports. Il est rigoureusement interdit de les rejeter dans les systèmes d’évacuation des eaux classiques comme dans les dans les eaux superficielles ou souterraines ou pire en mer.