Un atelier de généalogie se tient dans le hall d’accueil de la Collectivité Territoriale de Guyane. Il a été mis en place dans le cadre des journées de commémoration de l’abolition de l’esclavage. La recherche généalogique se développe en Guyane et suscite l'engouement auprès du public.
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Remonter à la source de ses origines, pour entrevoir grâce à la généalogie l’histoire de sa famille, celle de ses descendants, enlevés en Afrique pour une grande traversée de l’atlantique sur les bateaux négriers avant d’être débarqués en Guyane.
L’histoire de ces esclaves aussi dramatique soit-elle, passionne, sous le prisme de la généalogie, de nombreux guyanais à l’instar de Nora Stephenson, professeur des écoles à la retraite :
Au jardin Botanique 13 000 noms d’esclaves affranchis en 1848 sont inscrits sur des totems.
L’histoire de ces esclaves aussi dramatique soit-elle, passionne, sous le prisme de la généalogie, de nombreux guyanais à l’instar de Nora Stephenson, professeur des écoles à la retraite :
Des outils administratifs sont utilisés pour mener à bien la recherche généalogique comme les inventaires, les registres d'état civil et même un guide de recherches généalogiques."C'est important de savoir d'où l'on vient pour savoir où l'on va. On a toujours besoin de s'appuyer sur le passé pour agir sur le présent et l'avenir..."
Les archives territoriales à l'origine de la vulgarisation généalogique
La discipline est nouvelle en Guyane, la dynamique qu’elle engendre s’est véritablement enclenchée depuis trois ans environ et les archives territoriales jouent un grand rôle dans le domaine de la vulgarisation. Mais la recherche généalogique peut aussi avoir des limites précise Georges Rech, le directeur des archives territoriales de Guyane :De plus en plus de Guyanais s’intéressent à la généalogie, un mouvement de fond a pris corps et la tendance s’affirme au fil des ans. Pour preuve le succès populaire du village de la liberté inauguré en 2017 à Cayenne."Pour la branche généalogique qui vient des anciens esclaves, le blocage c'est le moment où l'esclave est arrivé d'Afrique ... on ne peut pas remonter avant. Il n'y a pas de source en Afrique... sur la branche métropolitaine on peut facilement remonter jusqu'au 16è siècle en généalogie..."
Au jardin Botanique 13 000 noms d’esclaves affranchis en 1848 sont inscrits sur des totems.