Depuis 13 ans, le 10 mai est célébré à Paris. Une date symbolique puisque ce jour correspond à l'adoption par le Parlement de la loi Taubira qui reconnaît l'esclavage et la traite négrière comme crimes contre l'humanité.
Depuis 13 ans, le 10 mai est célébré à Paris. Une date symbolique puisque ce jour correspond à l'adoption par le Parlement de la loi Taubira qui reconnaît l'esclavage et la traite négrière comme crime contre l'humanité.
La "Journée nationale des mémoires de la traite, de l'esclavage et de leur abolition" date de 2006. C’est Jacques Chirac qui a institué cette journée commémorative afin dans l’hexagone de conscientiser la mémoire collective. La loi reconnaissant l’esclavage comme crime contre l’humanité a permis à la France d’admettre son rôle dans la traite négrière et l’esclavage.
Le chemin a cependant été long. C’est en effet le 10 mai 2001, cinq ans avant que le Sénat adopte en dernière lecture cette loi portée par Christiane Taubira. Ainsi aux termes de l’aliéna 3 modifié de la loi n° 83-550 du 30 juin 1983 relative à la commémoration de l’abolition de l’esclavage il est stipulé : « La République française institue la journée du 10 mai comme journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions, et celle du 23 mai comme journée nationale en hommage aux victimes de l’esclavage. »
Depuis, chaque année la France commémore l’abolition. En Guyane, c’est le 10 juin.
Une journée instaurée en 2006
La "Journée nationale des mémoires de la traite, de l'esclavage et de leur abolition" date de 2006. C’est Jacques Chirac qui a institué cette journée commémorative afin dans l’hexagone de conscientiser la mémoire collective. La loi reconnaissant l’esclavage comme crime contre l’humanité a permis à la France d’admettre son rôle dans la traite négrière et l’esclavage.
Un long chemin depuis l'adoption
de la loi Taubira
Le chemin a cependant été long. C’est en effet le 10 mai 2001, cinq ans avant que le Sénat adopte en dernière lecture cette loi portée par Christiane Taubira. Ainsi aux termes de l’aliéna 3 modifié de la loi n° 83-550 du 30 juin 1983 relative à la commémoration de l’abolition de l’esclavage il est stipulé : « La République française institue la journée du 10 mai comme journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions, et celle du 23 mai comme journée nationale en hommage aux victimes de l’esclavage. »Depuis, chaque année la France commémore l’abolition. En Guyane, c’est le 10 juin.