La crise sanitaire touche de plein fouet les quartiers les plus défavorisés. Malgré le soutien des associations, il est difficile pour les "djobeurs" de travailler. Rencontre avec Angélique dans le quartier de Balata à Matoury. Un quartier réputé difficile.
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La crise sanitaire touche aussi les quartiers les plus défavorisés. Malgrè le soutien des associations, il est difficile pour les "djobeurs" de travailler. Angélique vit dans le quartier de Balata à Matoury. Un quartier défavorablement connu pour défrayer la chronique. Il a bien changé depuis les mesures de confinement.
Arrivée il y a quelques mois dans ce quartier, Angélique vit avec ces quatre enfants et petits-enfants. Ils partagent une chambre tous les quatre et commencent à manquer de certains produits de première nécessité.
Angélique s'exclame :
Pour sa fille Lydie, pas facile d’occuper ses enfants toute la journée en cette période de confinement.
Lydie poursuit :
Angélique est une djobeuse, pas facile pour elle de trouver du travail en ce moment. Elle a 63 ans et a décidé de rester confinée chez elle même après le 11 mai. Pour elle le confinement a été bénéfique pour le quartier.
Le reportage de Pierre Tréfoux :
Arrivée il y a quelques mois dans ce quartier, Angélique vit avec ces quatre enfants et petits-enfants. Ils partagent une chambre tous les quatre et commencent à manquer de certains produits de première nécessité.
Angélique s'exclame :
"Nous n'avons plus de savon, pas de shampoing, de produits pour les enfants ! Moi j'achète tout au Brésil et là c'est difficile car on ne peut plus y aller"
Gérer le confinement et occuper les enfants
Pour sa fille Lydie, pas facile d’occuper ses enfants toute la journée en cette période de confinement.Lydie poursuit :
"Il y a beaucoup de coupures de courant, sinon ils regardent la télé toute la journée et sont sur l'ordinateur. Ce n'est pas une vie cela."
Pas de "djobs"
Angélique est une djobeuse, pas facile pour elle de trouver du travail en ce moment. Elle a 63 ans et a décidé de rester confinée chez elle même après le 11 mai. Pour elle le confinement a été bénéfique pour le quartier.Un quartier devenu désert. Les habitants de Balata semblent respecter les règles de confinement, même si dans certaines rues les activités ont quand même repris."C'est difficile de trouver du travail, les gens se méfient car ils ne savent pas si tu es malade ou non. Le bon côté des choses c'est que le quartier est plus calme, tranquille, plus de bagarres même le commerçant chinois n'ouvre pas comme avant. Il n'y a plus d'attroupement".
Le reportage de Pierre Tréfoux :
Crise sanitaire : comment les plus démunis vivent la situation.