Pas de recrudescence véritable des violences conjugales, mais une baisse des appels de nouvelles victimes. Ce qui ne veut absolument pas dire qu’il n’y en a pas. Bien au contraire les professionnels du secteur. Durant ce confinement, de nombreuses femmes se retrouvent en danger.
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Pas de recrudescence véritable des violences conjugales, mais une baisse des appels de nouvelles victimes. Ce qui ne veut absolument pas dire qu’il n’y en a pas. Bien au contraire pour les professionnels du secteur. La promiscuité les tensions l’anxiété, sont des vecteurs favorables aux violences conjugales. Durant ce confinement indispensable pour endiguer le coronavirus, bon nombre de femmes se retrouvent en danger.
Un constat : depuis le confinement, l’association d’aide aux victimes d’infractions pénales connaît une baisse d’activité. Pourtant, le contexte de confinement est une période critique qui favorise les violences conjugales. L’AAVIP, l’association d’aide aux victimes d’infractions pénales, a suivi 355 personnes victimes de violence intrafamiliales en 2019 ….
Louise Terrier-Vasse, directrice de l’association d’aide aux victimes d’infractions pénales 973 constate :
Lesley Porte, directrice de "l’Arbre fromager" précise :
Samuel Finielz, procureur de la République explique :
Tous les acteurs redoutent, une forte hausse des plaintes, après le confinement…
Le reportage de Vanessa Etienne et Wilfried Redonnet :
Moins d'appels
Un constat : depuis le confinement, l’association d’aide aux victimes d’infractions pénales connaît une baisse d’activité. Pourtant, le contexte de confinement est une période critique qui favorise les violences conjugales. L’AAVIP, l’association d’aide aux victimes d’infractions pénales, a suivi 355 personnes victimes de violence intrafamiliales en 2019 ….
Louise Terrier-Vasse, directrice de l’association d’aide aux victimes d’infractions pénales 973 constate :
C'est inquiétant, cela ne veut pas dire qu'il y a moins de violences.
Continuité
Même constat, pour l’association "l’Arbre fromager" lieu d’écoute et d’accompagnement des femmes. Le travail s’organise autrement et se concentre sur la continuité des suivis. "l’Arbre fromager" a reçu 350 personnes victimes de violences conjugales l’an dernier…Lesley Porte, directrice de "l’Arbre fromager" précise :
Nous travaillons en télétravail et assurons les suivis. En revanche nous ne pouvons pas faire le lien avec les autres instances.
Dispositif judiciaire
Pour écarter toute mise en danger ou pour les cas les plus urgents, le dispositif judiciaire reste opérationnel.Samuel Finielz, procureur de la République explique :
Les services de gendarmerie et de police sont prêts à intervenir. Grâce aux permanences, nous pouvons prendre des mesures plus strictes.
Tous les acteurs redoutent, une forte hausse des plaintes, après le confinement…
Le reportage de Vanessa Etienne et Wilfried Redonnet :
Violences conjugales : les associations d'aides aux victimes veillent.