La tension était extrême ce matin, sur la route de l'espace, devant le CSG. Le collectif des 500 frères a tenté de pénétrer dans l'enceinte de la base spatiale, en état d'alerte maximale pendant les campagnes de tir. Les mobiles ont fait reculer les manifestants avec des grenades dispersantes.
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Les 500 frères désiraient obtenir une audience auprès du directeur du Centre Spatial Guyanais affirment-ils. Ils ont marché pacifiquement vers le Centre. A ce moment-là,les forces de l'ordre ont chargé en lançant des grenades lacrymogènes obligeant le collectif à reculer.
Interrogés, les manifestants n'ont cessé de dire, qu'ils n'avaient aucune intention belliqueuse. Ils ont toujours gardé leur calme et n'ont pas répliqué. Tous les collectifs réunis sur cette portion de route, ce 21 mars, menant des actions pacifistes.
Il est certain que ce nouveau coup de force des 500 frères aura servi de révélateur à l'opinion publique qui suit en direct tous ces événements depuis la semaine dernière, via les réseaux sociaux notamment.
Edito
Il relève du simple bon sens que la mobilisation est victorieuse du face-à-face avec les forces de l’ordre.
Tout le monde en Guyane sait que la portion entre le giratoire de la Carapa appartient au CSG qu'elle est très contrôlée et surveillée surtout en période de tir.
Les différents collectifs savaient qu’il y aurait une réaction s’ils s’approchaient des grilles du CSG. Il n'y a pas eu de blessé mais des lacrymogènes et des grenades dispersantes.
C’est là la victoire des manifestants qui ont tout le loisir de mettre le doigt là où cela fait mal. Le discours est tout trouvé : l’important pour l’Etat ce n’est pas la Guyane mais bien la fusée. Il ne sait pas régler la délinquance et l’insécurité mais il trouve des forces pour s’opposer à de légitimes revendications. Ce type de discours touche le public dans une telle configuration et donc peut alimenter et renforcer la mobilisation.
Les choses sont revenues au calme depuis. Une réunion de négocations se tient depuis 14h30 à la Mairie de Kourou, en présence du Préfet Martin Jaeger, du Président de la CTG, Rodolphe Alexandre, du Président de l'association des Maires, David Riché, du Sénateur Antoine Karam, de la Députée Chantal Berthelot, du Directeur du CSG, Didier Faivre,de la 1ère Adjointe du Maire de Kourou, Françoise Sédoc.
Il faut maintenant attendre ce qu'il en ressortira.
Le collectif des 500 frères face aux forces de l'ordre non loin du rond-point de la Carapa
Interrogés, les manifestants n'ont cessé de dire, qu'ils n'avaient aucune intention belliqueuse. Ils ont toujours gardé leur calme et n'ont pas répliqué. Tous les collectifs réunis sur cette portion de route, ce 21 mars, menant des actions pacifistes.
Il est certain que ce nouveau coup de force des 500 frères aura servi de révélateur à l'opinion publique qui suit en direct tous ces événements depuis la semaine dernière, via les réseaux sociaux notamment.
Edito
Les manifestants n'entrent pas au CSG mais ont gagné
On ne peut pas toucher au CSG .C’est un site d’importance vitale et il dépasse très largement le cadre de la Guyane. Contrairement à la CTG où les 500 frères ont pu parvenir jusqu’à une ministre au cours d’une rencontre internationale, imposssible d'arriver à la grille du CSG sans que la puissance publique n'intervienne, et ce fut le cas.Il relève du simple bon sens que la mobilisation est victorieuse du face-à-face avec les forces de l’ordre.
Tout le monde en Guyane sait que la portion entre le giratoire de la Carapa appartient au CSG qu'elle est très contrôlée et surveillée surtout en période de tir.
Les différents collectifs savaient qu’il y aurait une réaction s’ils s’approchaient des grilles du CSG. Il n'y a pas eu de blessé mais des lacrymogènes et des grenades dispersantes.
C’est là la victoire des manifestants qui ont tout le loisir de mettre le doigt là où cela fait mal. Le discours est tout trouvé : l’important pour l’Etat ce n’est pas la Guyane mais bien la fusée. Il ne sait pas régler la délinquance et l’insécurité mais il trouve des forces pour s’opposer à de légitimes revendications. Ce type de discours touche le public dans une telle configuration et donc peut alimenter et renforcer la mobilisation.
Les choses sont revenues au calme depuis. Une réunion de négocations se tient depuis 14h30 à la Mairie de Kourou, en présence du Préfet Martin Jaeger, du Président de la CTG, Rodolphe Alexandre, du Président de l'association des Maires, David Riché, du Sénateur Antoine Karam, de la Députée Chantal Berthelot, du Directeur du CSG, Didier Faivre,de la 1ère Adjointe du Maire de Kourou, Françoise Sédoc.
Il faut maintenant attendre ce qu'il en ressortira.
Le collectif des 500 frères face aux forces de l'ordre non loin du rond-point de la Carapa