Le programme Renforesap vise à structurer une véritable coordination commune à l’ensemble du plateau des Guyanes. Les responsables des réserves et parcs concernés au Guyana, au Suriname et en Guyane se sont rencontrés durant trois jours à Paramaribo pour évoquer la gestion des aires protégées.
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Les rangers qui font route vers le sud ont pour mission de protéger les réserves naturelles du Suriname. Deux fonctionnaires français de la police de l’environnement établis en Guyane les accompagnent, un premier contact dans le cadre d’une coopération à développer.
Roy Ho Tsoi chef des rangers explique :
Une fois passé le pont qui enjambe le fleuve Saramaka, la route laisse rapidement place à une piste de latérite.
Juste avant d’entrer dans la réserve naturelle de Boven Coesewijne, les rangers s’arrêtent au bord d’une crique. La tradition dit qu’il faut laisser dans ses eaux noires ses idées les plus sombres avant de poursuivre sa route.
Plus loin, le chemin devient étroit… et difficile.
Le convoi débouche sur une immense savane. Sous ces hautes herbes qui s’étendent jusqu’à l’horizon, du sable blanc.
La faune et la flore sont ici intégralement protégées. Mais les moyens dont dispose l’équipe de Roy Ho Tsoi sont très limités.
Les véhicules de service sont financés par l’Europe et les Nations-Unies.
Roy Ho Tsoi, chef des rangers (Ministery Physical Planning) précise :
L’animal le plus menacé aujourd’hui serait le jaguar, qui fait l’objet d’un trafic important.
Roy Ho Tsoi, chef des rangers (Ministery Physical Planning) affirme :
Les représentants de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage n’ont encore jamais constaté la présence de ce trafic en Guyane.
Il faut savoir qu’au Suriname, les chasseurs ont déjà l’obligation de détenir un permis et de respecter un calendrier précis.
Français et Surinamais achèvent leur journée ici, en échangeant symboliquement leurs insignes, au bord de la crique Coesewijne, l’un des sites où s’établirent les premières communautés Marrons du Surinam.
Le reportage de Guyane la 1ère :
Roy Ho Tsoi chef des rangers explique :
C’est la principale route vers le sud ouest du Suriname, ou pour revenir vers Paramaribo, et c’est une zone de chasse connue. Beaucoup de communautés vivent ici
Découverte d'un espace protégé
Une fois passé le pont qui enjambe le fleuve Saramaka, la route laisse rapidement place à une piste de latérite.Juste avant d’entrer dans la réserve naturelle de Boven Coesewijne, les rangers s’arrêtent au bord d’une crique. La tradition dit qu’il faut laisser dans ses eaux noires ses idées les plus sombres avant de poursuivre sa route.
Plus loin, le chemin devient étroit… et difficile.
Le convoi débouche sur une immense savane. Sous ces hautes herbes qui s’étendent jusqu’à l’horizon, du sable blanc.
La faune et la flore sont ici intégralement protégées. Mais les moyens dont dispose l’équipe de Roy Ho Tsoi sont très limités.
Les véhicules de service sont financés par l’Europe et les Nations-Unies.
Roy Ho Tsoi, chef des rangers (Ministery Physical Planning) précise :
Nous n’avons pas toujours assez de carburant, d’équipement, et de personnel pour couvrir toutes les réserves naturelles.
Le jaguar en danger chez nos voisins
Le Suriname compte 52 rangers pour surveiller l’ensemble des zones protégées. Mais l’administration leur octroie un budget restreint, à tel point qu’ils ne peuvent plus se déplacer régulièrement pour effectuer leurs contrôles.L’animal le plus menacé aujourd’hui serait le jaguar, qui fait l’objet d’un trafic important.
Roy Ho Tsoi, chef des rangers (Ministery Physical Planning) affirme :
Il y a de véritables cliniques qui préparent ces jaguars pour fabriquer des préparations médicinales. Alors nous essayons de lutter contre ces activités, d’intervenir sur ce trafic
Une belle rencontre
Les représentants de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage n’ont encore jamais constaté la présence de ce trafic en Guyane.Il faut savoir qu’au Suriname, les chasseurs ont déjà l’obligation de détenir un permis et de respecter un calendrier précis.
Français et Surinamais achèvent leur journée ici, en échangeant symboliquement leurs insignes, au bord de la crique Coesewijne, l’un des sites où s’établirent les premières communautés Marrons du Surinam.
Le reportage de Guyane la 1ère :