Coronavirus : attention aux fausses informations, les fake news...

Les informations ne manquent pas depuis le début de la crise du coronavirus, sur votre portable via les réseaux sociaux, sur votre ordinateur dans vos boîtes mails. Le problème c’est que toutes ces informations ne sont pas toujours fiables. 
Les informations ne manquent pas depuis le début de la crise du coronavirus, sur votre portable via les réseaux sociaux, sur votre ordinateur, dans vos boîtes mails. Le problème c’est que toutes ces informations ne sont pas toujours fiables. Si le gouvernement et le réseau des agences régionales de santé multiplient les messages pour rappeler les gestes barrières et informer de l’évolution de la situation, des messages aux sources douteuses véhiculant de fausses informations circulent encore plus. L’un des objets de cette désinformation : le mode de transmission. 


Doutes sur la transmission

Certains messages véhiculés sur les réseaux sociaux raillent les fameuses distances de sécurité au prétexte que le virus en réalité circulerait dans l’air, fustigeant au passage des demi-mesures prises par les autorités et une volonté de cacher l’ampleur de la pandémie. La réalité est que comme souvent cette fake news surfe sur un fond de vérité. Notamment sur le fait que ce virus a effectivement une capacité de transmission beaucoup plus rapide que lors de l’épidémie du SRAS par exemple au début des années 2000.


Explications 

Mais la piste la plus sérieuse pour expliquer à l’heure actuelle le mode de transmission, est celle de la capacité des patients de transmettre le coronavirus, ne présentant pas de symptômes, ces fameux porteurs sains. Le Covid-19 se transmet bien par un contact rapproché, à moins d’un mètre d’une personne malade, selon les autorités sanitaires, en raison des fines gouttelettes émise lors d’une toux par exemple ou au contact d’objets ou de surfaces sur lesquels le virus se trouverait. Le coronavirus peut survivre plusieurs heures sur des matières inertes.
La durée évolue en fonction de la nature de la matière, plus longtemps sur du métal que sur du carton par exemple. D’où le geste barrière certainement le plus répété, que l’on va encore rappeler en conclusion: se laver les mains plusieurs fois par jour.