Un cours de conductivité
Aujourd’hui le cours porte sur la conductivité dans la classe virtuelle de physique des élèves de Terminale S du Lycée Lama-Prévot de Remire-Montjoly. 17 élèves sont connectés depuis chez eux. Ils apprécient le cours, à l’image de Ryan, Enzo et Sarah.Sarah Jean-Gilles, élève de Terminale S au lycée Lama-Prévot précise:
« C’est vrai qu’avec les problèmes de confinement, ne pas avoir un prof en face de soi c’est très compliqué, surtout qu’on a le Bac à la fin de l’année. Avec tout ce qu’on nous envoie par pronote il faut faire sa propre organisation. Avec la classe virtuelle, on peut suivre un cours en interaction avec le professeur et mieux comprendre l’avancée du cours »
Ryan Erdual élève de Terminale S au lycée Lama-Prévot
« Avoir cours avec le prof, ça nous permet de poser des questions pour mieux comprendre. Cela nous permet aussi de nous cadrer car les cours sont à des horaires fixes. Et donc cela nous permet de mieux nous organiser dans notre emploi du temps quotidien»
Enzo Boyce élève de Terminale S au lycée Lama-Prévot
«Ca aide tout le monde, ça m’aide moi et cela permet à toute la classe d’avoir de l’aide de la part des professeurs qui veulent bien mettre ce dispositif en place. Sachant qu’on a le Bac à la fin de l’année, le travail personnel est très compliqué à mettre en place donc c’est toujours bien d’avoir un prof pour nous aider à poursuivre les cours.»
Continuité pédagogique
Le professeur c’est Julien Hilaire. Comme de nombreux enseignants de Guyane, en pleine crise sanitaire, il fait sa part.
Julien Hilaire professeur de sciences physiques au lycée Lama-Prévot explique :
«Notre part on la prend comme ça. En permettant à nos élèves de se projeter encore dans leurs études. Et en les stimulant intellectuellement. L’enseignement à distance ouvre de nouvelles questions. On n’a pas toujours les réponses. Par exemple, combien d’heures par jour peut-on imposer de visioconférence à nos élèves ? On comprend aussi qu’il faut complètement adapter nos pratiques pédagogiques et pour certaines les réinventer
Fracture numérique
Pour les élèves de certaines communes éloignées, pas de visioconférence possible, faute de réseau internet suffisant. Le lien se fait alors avec pronote, les boîtes mail académiques et des groupes sur les réseaux sociaux.*La classe virtuelle est un outil proposé par CNED et de l’Education Nationale
Le reportage de Corinne Bergeron :