La cellule de crise locale s’est réunie une nouvelle fois à Saint-Georges. L’occasion de se rendre dans le quartier de la crique Onozo. En temps normal, la plupart des habitants traversent le fleuve pour acheter à moindre coût, les denrées de base. Désormais la traversée est interdite.
La cellule de crise locale s’est réunie une nouvelle fois à Saint-Georges avec le Préfet Marc Del Grande. L’occasion de se rendre dans le quartier de la crique Onozo. En temps normal, la plupart des habitants traversent le fleuve, à Antonio un quartier d’Oiapoque, pour acheter à moindre coût, les denrées de base. Désormais la traversée est interdite. Le ravitaillement se fait côté Saint-Georges avec des prix plus élevés. Les mères de famille n’hésitent pas à interpeller les élus et les autorités.
« Ils prennent soin de nous, il y a le nécessaire pour prendre soin de nous, mais il manque des choses pour les gens ici à Saint-Georges. Comme par exemple le gaz. Et aussi le coût de la vie commence à devenir très cher pour nous. Et ce n’est pas toutes les familles qui ont les conditions pour subvenir aux besoins. »
« On a commencé à faire de prélèvements systématiques, le plus qu’on arrive à faire, c’est-à-dire les gens symptomatiques et les gens asymptomatiques aussi pour essayer d’avoir une cartographie de la situation à Saint-Georges.»
En fonction de l’évolution des données épidémiologiques, d’autres quartiers accueilleront les tentes blanches dont "Adimo". Le reportage de Isabel Lerouge :
Coronavirus : la cellule de crise au chevet de la population de Saint-Georges.