La cellule de crise locale s’est réunie une nouvelle fois à Saint-Georges. L’occasion de se rendre dans le quartier de la crique Onozo. En temps normal, la plupart des habitants traversent le fleuve pour acheter à moindre coût, les denrées de base. Désormais la traversée est interdite.
La cellule de crise locale s’est réunie une nouvelle fois à Saint-Georges avec le Préfet Marc Del Grande. L’occasion de se rendre dans le quartier de la crique Onozo. En temps normal, la plupart des habitants traversent le fleuve, à Antonio un quartier d’Oiapoque, pour acheter à moindre coût, les denrées de base. Désormais la traversée est interdite. Le ravitaillement se fait côté Saint-Georges avec des prix plus élevés. Les mères de famille n’hésitent pas à interpeller les élus et les autorités.
Mariana Gomez de Oliveira habitante du quartier de la crique Onozo à Oyapock témoigne :
A l’entrée du bourg, l’un des quatre postes fixes de dépistage est implanté depuis quelques jours. Au plus près de la population, 480 Oyapoquois testés pour l’instant.
Docteur Bastien Bibaud, coordinateur de la mission Covid-19 à Saint-Georges précise :
Le reportage de Isabel Lerouge :
Le désarroi des mères de famille
Sous le masque, le désespoir gronde. Ici, les familles connaissent une situation précaire accrue par le confinement.Mariana Gomez de Oliveira habitante du quartier de la crique Onozo à Oyapock témoigne :
« Ils prennent soin de nous, il y a le nécessaire pour prendre soin de nous, mais il manque des choses pour les gens ici à Saint-Georges. Comme par exemple le gaz. Et aussi le coût de la vie commence à devenir très cher pour nous. Et ce n’est pas toutes les familles qui ont les conditions pour subvenir aux besoins. »
Des centres de tests itinérants
A l’entrée du bourg, l’un des quatre postes fixes de dépistage est implanté depuis quelques jours. Au plus près de la population, 480 Oyapoquois testés pour l’instant.Docteur Bastien Bibaud, coordinateur de la mission Covid-19 à Saint-Georges précise :
En fonction de l’évolution des données épidémiologiques, d’autres quartiers accueilleront les tentes blanches dont "Adimo".« On a commencé à faire de prélèvements systématiques, le plus qu’on arrive à faire, c’est-à-dire les gens symptomatiques et les gens asymptomatiques aussi pour essayer d’avoir une cartographie de la situation à Saint-Georges.»
Le reportage de Isabel Lerouge :
Coronavirus : la cellule de crise au chevet de la population de Saint-Georges.