La crise sanitaire a mis en arrêt pendant deux mois de nombreuses entreprises. Ce sont plus de la moitié des petites entreprises en Guyane qui péniblement reprennent leurs activités. Pour certaines, la reprise sera très dure et n’arriveront peut-être pas à se relever.
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a crise sanitaire a mis en arrêt pendant deux mois de nombreuses entreprises. Ce sont plus de la moitié des petites entreprises en Guyane qui péniblement reprennent leurs activités. Pour certaines la reprise sera très dure et n’arriveront peut-être pas à se relever.
Les clients se font rares dans ce salon de thé. Malgré une réduction des salariés et des horaires adaptés, sa gérante Nathalie Fuang espère d’avantage d’aides au niveau local et au niveau national.
Situation inédite
Dans ce centre d’activités de Rémire-Montjoly, la reprise est compliquée voire impossible. Les cours de danses sont interdits, la baignade dans la piscine olympique aussi, de même, la fréquentation est inexistante dans le restaurant et le bar. Les activités scolaires sont à néant, et les pistes de bowling fermées jusqu’à nouvel ordre. Pas facile pour Carole Méthon, gérante du Break Club, de se projeter positivement."Si la situation persiste, nou serons obligés de licencier, nous ne pouvons pas laisser éternellement les personnels au chômage partiel. Il va falloir se tourner vers d'autres activités si nous ne voulons pas fermer définitivement".
Des aides, oui mais insuffisantes
Les clients se font rares dans ce salon de thé. Malgré une réduction des salariés et des horaires adaptés, sa gérante Nathalie Fuang espère d’avantage d’aides au niveau local et au niveau national. Un fond d’urgence pour les entreprises a été mis en place ainsi qu’un fond de solidarité nationale. Mais pour ces entreprises qui doivent continuer de payer leurs charges, ces aides sont insuffisantes pour espérer sortir la tête de l’eau."Le montant des aides n'est pas suffisant pour faire face aux charges. Certes il faut avancer mais comment ? Il y a les prêts garantis par l'Etat, mais ce sont des prêts qui se rajoutent aux prêts déjà existants".