"Nous sommes satisfaits. Notre action a permis de casser l’arrêté du 13 juin. Aujourd’hui d’autres motifs que sanitaires peuvent être invoqués pour aller aux Antilles. Pendant la procédure les deux préfets ont retiré cet arrêté et pris celui du 19 beaucoup plus souple. Il permet de subir les tests à l’arrivée. Ce qui permet de soulager les laboratoires en Guyane. C’est une amélioration certaine."
L'ARS priorise les tests
"A ce titre, afin de permettre de maintenir une capacité de tests suffisante en adéquation avec les besoins en Guyane, les personnes qui ont un motif impérieux de se rendre aux Antilles sont invitées à adresser une demande de dérogation afin d'effectuer un test à l'arrivée aux Antilles et non au départ de Guyane."
La CCIG déterminée
Le président du tribunal administratif de Fort de France, lundi, a donc de nouveau rejeté l’appel. Un rejet qui n’entame pas la détermination de la Chambre consulaire guyanaise. Elle compte poursuivre avec une nouvelle procédure.
Olivier Taoumi, directeur général CCIG - directeur de l'aéroport Félix Eboué :
"Le manque à gagner est énorme. C‘est extrêmement préjudiciable. Au mois de juillet 2019, nous avons transporté 11 000 personnes. Nous continuons les procédures. On ne peut pas empêcher 400 000 personnes en Guyane de se déplacer à cause de 2000 patients. Il y a une liberté d’aller et de venir qui est constitutionnelle. Ce n’est pas parce qu’un virus circule en Guyane, qu’il faut isoler la Guyane. Même au plus fort de l’épidémie en France et ailleurs, la Guyane n’a pas fermé les vols. Nous voulons que l’arrêté du 19 soit recadré. Les Antillais qui viennent en Guyane ne sont pas concernés par cet arrêté."
Cet arrêté ne concerne pas, en effet, les Antillais qui viennent en Guyane. Depuis le début de l’épidémie, aucun arrêté régulant la circulation entre les Antilles et la Guyane n’a été pris par les autorités locales, même quand la situation était extrêmement critique sur le plan sanitaire aux Antilles. La Chambre de Commerce et d'industrie, ne se laisse pas abattre et continuera de déposer ses requêtes en référé liberté. Un courrier en ce sens sera également remis au ministre de l'Outre-mer Annick Girardin.