Au fil des ans, les costumes de touloulou changent. Des grandes robes gaules des années 80-90, les créatrices sont passées aux robes ajustées et scintillantes. 2017, les robes se font plus confortables, le coton très coloré refait surface. Tour d'horizon avec l'Atelier Marly et l'Atelier Créations.
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Le carnaval 2017 va durer 7 semaines et demi et démarre officiellement dans les "universités" le 14 janvier, après l'Epiphanie et l'ouverture officielle par le roi Vaval. Mais pour les créateurs et couturiers, la confection des costumes et robes de touloulou a commencé bien plus tôt.
L'Atelier Marly à Matoury
Marie-Line Cesto Brachet est une des gardiennes de la tradition carnavalesque, présidente de l'association, l'Atelier Marly. Passionnée de couture, d'élégance, elle a fait évolué le costume de touloulou depuis plus de 30 ans. Dans les années 90, elle a lancé la mode des robes plus ajustées et fabriquées avec des tissus lamés. Une mode qui a obtenue un grand succès et qui perdure. Toutefois, à l'usage, ces robes continuent d'évoluer et en 2017, elles se font plus confortables et plus durables comme le veut la tendance générale. Dans les salles de bal, les carnavalières resteront mystérieuses mais évolueront avec des costumes revisités.Marie-Line Cesto Brachet, présidente de l'Atelier Marly
A Rémire-Montjoly, l'Atelier Créations
A la fin du carnaval, Dalva Péquin aura confectionné une soixantaine de robes et de multiples coiffes et masques. Elle va passer 7 semaines, dans son atelier, devant sa machine à coudre à réaliser ses modèles. Cette année, sa tendance se porte sur les tissus très colorés et en coton. Sa clientèle apprécie de plus en plus, cette matière plus confortable que les tissus lamés par ailleurs plus délicats.
Toutefois Dalva s'adapte aux besoins exprimés en ayant recours à sa dextérité et son esprit créatif. 2017 pourrait être un bon cru.
Dalva Péquin à l'ouvrage dans son atelier