Coupures, inondations, négociations : l’UTG Eclairage fait le point sur la grève à EDF Guyane

Le siège d'EDF Guyane à Cayenne.
Coupures, inondations, gestion de l’électricité, négociations : lors d’une conférence de presse, ce vendredi 5 mai, l'UTG Eclairage a tenu à mettre les points sur les "i" au sujet du mouvement de grève à EDF Guyane.
Le rendez-vous était donné ce vendredi 5 mai à 11h au siège d’EDF Guyane, boulevard Mandela, à Cayenne. Exceptionnellement, la conférence de presse du syndicat UTG Eclairage s’est tenue dans la salle de contrôle d’EDF Guyane. L’objectif : "montrer que les salariés n’ont plus main sur le réseau électrique".

Regardez ci-dessous l’interview de Davy Rimane avec Patrick Clarke et Frédéric Larzabal :


Gestion du courant délocalisée à Kourou ?

L’UTG Eclairage affirme qu’en raison du lancement de la fusée Ariane 5, jeudi, à Kourou, la maîtrise du réseau d’électricité du département aurait été délocalisée dans la ville spatiale. "Hier, la direction a mis en place un dispositif exceptionnel qui empêche de dispatcher le courant à partir d’ici, explique Davy Rimane de l’UTG Eclairage. Elle a donc garanti la continuité de l’électricité depuis Kourou pour permettre à la fusée de décoller. La direction démontre ainsi qu’elle est capable de pendre la main sur le système quand il s’agit de la base spatiale, mais pas quand il s’agit des Guyanais".

Les inondations

Suite aux inondations à Cayenne le week-end dernier, Davy Rimane a aussi tenu à faire une précision. "Nous ne sommes pas responsables de ces inondations, affirme Davy Rimane de l’UTG Eclairage. Des relevés le prouvent, aucune coupure n’a eu lieu dans le secteur de l’écluse aux dates et heures concernées".
Le siège d'EDF Guyane à Cayenne.

Reprise des négociations

Du côté des négociations, l’UTG Eclairage affirme que les discussions ont repris jeudi soir. Le dialogue est renoué entre le syndicat et la direction, mais les échanges ont lieu en l’absence du directeur d’EDF Guyane contesté par les grévistes.

Les négociations auraient progressé, notamment sur les embauches locales demandées par le syndicat qui précise que si un protocole d’accord est signé avec la direction, il le sera via les avocats. "Une manière d’obtenir plus de garantis et de transparence pour les salariés", estime l’UTG Eclairage.