Mercredi dernier (1er août 2018) dans l'après-midi, la ville de Reims a été le théâtre d'une course poursuite rocambolesque entre un groupe de tchètchènes et un jeune guyanais.
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Le début de cette affaire remonterait à mardi dernier (31 juillet 2018), jour au cours duquel une violente bagarre aurait eu lieu entre un groupe de tchètchènes et un groupe de guyanais dans la municipalité rémoise. Le bilan de cette bagarre s'élèverait à deux blessés côtés tchètchène. Le lendemain (1er août 2018) aux environs de 17 heures, cinq tchètchènes à bord d'un véhicule reconnaissent l'un des guyanais qui aurait participé à la rixe de la veille. S'en suit alors une folle course poursuite dans les rues de Reims, rapidement stoppée par l'intervention de la police.
Jugé en comparution immédiate, l'un des tchètchènes était en possession d'une arme à feu lors de son interpellation par la Police, après la course-poursuite. Il a expliqué au juge pour sa défense qu'il se sentait suivi et menacé, d'où la présence de cette arme à bord du véhicule. Il a poursuivi sa plaidoirie en expliquant que l'arme dont il est question n'aurait eu qu'un rôle dissuasif "c'était pour faire peur" a-t'il clamé au tribunal. La version de la victime guyanaise diffère des allégations de l'accusé de 24 ans. Selon lui, des membres de la communauté tchètchène forceraient des jeunes guyanais à vendre de la drogue.
Les juges ont condamné l'agresseur tchètchène à 18 mois de prison ferme. Quant au jeune guyanais, il serait parti se cacher en région parisienne, ne se sentant plus en sécurité à Reims.
Une bagarre sous fonds de trafic de drogue
Jugé en comparution immédiate, l'un des tchètchènes était en possession d'une arme à feu lors de son interpellation par la Police, après la course-poursuite. Il a expliqué au juge pour sa défense qu'il se sentait suivi et menacé, d'où la présence de cette arme à bord du véhicule. Il a poursuivi sa plaidoirie en expliquant que l'arme dont il est question n'aurait eu qu'un rôle dissuasif "c'était pour faire peur" a-t'il clamé au tribunal. La version de la victime guyanaise diffère des allégations de l'accusé de 24 ans. Selon lui, des membres de la communauté tchètchène forceraient des jeunes guyanais à vendre de la drogue.
Les juges ont condamné l'agresseur tchètchène à 18 mois de prison ferme. Quant au jeune guyanais, il serait parti se cacher en région parisienne, ne se sentant plus en sécurité à Reims.