Désormais, le nombre de personnes décédées de la Covid-19 en milieu hospitalier en Guyane depuis mars 2020 s'élève à 196. En 24 heures, 163 nouveaux cas ont été confirmés sur les 1279 tests réalisés. Un décès supplémentaire est à déplorer, une femme de 87 ans.
Le taux d'incidence consolidé sur 7 jours glissant lui aussi est en progression : 260/ 100 000 habitants contre 206 le 4 août. Seuls 22,3% des Guyanais de plus de 12 ans sont vaccinés.
#COVID19 | #CovidInfo du 11 août
— Préfet de la région Guyane (@Prefet973) August 11, 2021
⚕️ 163 cas positifs sur 1 279 tests réalisés.
➡️ 55 patients hospitalisés
➡️ 24 patients en réanimation.
➡️ 1 décès supplémentaire.
Taux d'incidence : 260/100 000. pic.twitter.com/LxxUORRtBh
A noter que les chiffres des hospitalisations en cours et des patients admis en réanimations sont en légère baisse.
Progression du variant Delta
Cette semaine, selon Santé Publique France, l'abaissement de la circulation de la Covid-19 a concerné tous les secteurs sauf l’Ile de Cayenne où l’incidence est restée stable.
Dans le même temps, le variant Delta a fortement progressé sur le territoire : il représente aujourd’hui plus de 60% des échantillons criblés et sera majoritaire d’ici une semaine en Guyane.
L’incidence du seul variant delta est donc passée de 82 cas pour 100 000 habitants il y a quinze jours à 150 une semaine plus tard, soit une hausse de 80 %, note Santé publique France. Le taux de reproduction du virus (R), calculé à 1,34 masque donc la lame de fond du variant delta puisqu’il est impacté par la baisse concomitante du variant gamma.
Une troisième vague plus meurtrière
Les hospitalisations et admissions en réanimation ont certes légèrement diminué à ces derniers jours mais la perspective d’une reprise de l’épidémie à la hausse devrait se traduire par une reprise des hospitalisations.
La 3ème vague de Covid en Guyane est celle qui a le plus lourd impact sur notre territoire. La diffusion rapide du variant Delta depuis 3 semaines fait craindre une reprise épidémique sans phase plus calme, contrairement à ce qui a été le cas lors des précédentes vagues.
Source : Santé Publique France