Covid-19 : 37 libéraux suspendus pour ne pas s'être soumis à l'obligation vaccinale

Ils sont 37 libéraux à avoir été suspendus en raison de l’obligation vaccinale. L’ARS publie les derniers chiffres dans sa lettre d’information. Les soignants avaient jusqu’à novembre pour transmettre leur justificatif.

Ils sont des centaines de soignants en Guyane désormais, à s'être soumis à l’obligation vaccinale, effective depuis le mois de novembre. Selon les données transmises par l’Assurance maladie à l’ARS, sur les 713 professionnels libéraux du territoire, 37 sont désormais suspendus. En outre, 53 professionnels ont présenté un certificat de rétablissement, ils devront présenter une preuve de leur vaccination à l’expiration de leur justificatif (6mois).

Des soignants

Parmi les 37 libéraux hors obligation vaccinale : 2 médecins, 4 sages-femmes, 4 masseurs-kinésithérapeutes, 25 infirmiers, 2 orthophonistes. Chez les 200 ambulanciers, 7 ont choisi de quitter la profession. Par ailleurs, 22 taxis conventionnés (sur 60) ont été déconventionnés jusqu’à leur régularisation.  A la médecine du travail, toujours selon l'ARS, l’ensemble des sites est en conformité, que ce soit pour le Centre interprofessionnel de santé au travail de Cayenne (CISTC) ou le Centre de Santé au travail de Kourou et de l’ouest guyanais (STKOG).

De lourdes amendes

Le professionnel de santé suspendu qui poursuivrait son activité encourt plusieurs sanctions.  "D'abord une amende pour une contravention de 4e classe (jusqu'à 750 €). S'il est verbalisé à plus de trois reprises dans un délai de trente jours, les faits sont punis de six mois d'emprisonnement et de 3 750 € d'amende ainsi que de la peine complémentaire de travail d'intérêt général", indique l'ARS. Le professionnel conventionné devra également rembourser les sommes que l'Assurance maladie aura remboursées, à lui ou à l'un de ses patients, à compter de la date de suspension. 

Un délai supplémentaire

Les professionnels de santé de Guyane, avaient bénéficié d'un délai supplémentaire pour mettre à jour leur statut vaccinal. Cette mesure s'explique à la fois pour protéger les futurs soignants, mais aussi les patients d’une contamination soignant-soigné dans un contexte épidémique de circulation croissante et transmission accrue du coronavirus.