Si le nombre de cas du variant Omicron a battu des records depuis le début de la pandémie sur notre territoire, il a eu de moins lourdes conséquences que ses prédécesseurs. Le Dr Cyril Rousseau épidémiologiste à Santé publique France rappelle que Omicron a succédé au variant delta en se propageant de façon fulgurante mais depuis 3 semaines souligne t-il :" ... nous descendons vers des chiffres beaucoup plus raisonnables... cette vague sera donc particulièrement courte, avec beaucoup moins d'hospitalisations..."
Une vague beaucoup plus courte que les précédantes
Depuis quelques jours, le taux d’incidence a été divisé par deux. Un phénomène qui n’est pas lié à la baisse du taux de dépistage mais précise le Dr Rousseau : "... à la diminution du nombre de personnes présentant des symptomes de contamination au virus. Cela est donc une baisse naturelle observée lors de toutes les vagues ..." .
Le variant omicron apparu mi-décembre a presque fait disparaître le variant delta. Une vague courte, qui permet à la Guyane et à Mayotte, d’en finir plus rapidement. Ils sont les seuls départements de France qui enregistrent un recul aussi fort du taux d'incidence de ce variant.
Le pire devrait être derrière nous en ce qui concerne omicron selon le spécialiste. Néanmoins, avec à peine 40% de personnes vaccinées et l’arrivée éventuelle d’un nouveau variant, il n’est pas sûr que le territoire s’en sorte aussi bien.