L’audience concernant le recours déposé par sept associations contre l’arrêté de la DEAL autorisant l’installation d’une mine sur la crique Nelson s'est déroulée ce mercredi. Les plaignants craignent la pollution que pourrait générer l'exploitation de la mine.
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L’audience au tribunal administratif concernant le recours en référé suspension déposé par sept associations contre l’arrêté de la DEAL autorisant l’installation d’une mine sur la crique Nelson, s'est déroulée ce mercredi. Cette mine est contestée devant le tribunal administratif : il s'agit de l' autorisation d'exploitation minière Nelson. L'argument principal avancé est le danger que représente cette exploitation minière située en amont du bassin de captage d'eau potable Dégrad Saramaka qui alimente Kourou et Macouria. L'avocat de la société aurifère écarte tout risque de pollution.
Un arrêté délivré en octobre dernier qui a provoqué l’opposition vive notamment des opérateurs touristiques du fleuve Kourou. Cet arrêté autorise l'installation d'une mine d'or crique Nelson sur le fleuve Kourou. Les opérateurs touristiques perçoivent l’installation de cette mine comme une menace directe pour leur activité.
Thomas Saunier le président de l'association a tenu à intervenir à la barre. Rappelant qu’il n’est pas un expert, il s’est tout de même étonné "que le dossier ayant permis de valider l’autorisation d’exploitation ne fasse pas mention du point de captage d’eau du PK 21. Un oubli difficile à accepter "a martelé ce dernier. Thomas Saunier a qualifié "l’argument économique pour l’installation d’une telle mine d’aberrant."
Les opérateurs réunis sur le fleuve Kourou représentent ensemble 2 millions d’euros de chiffre d’affaire et soixante salariés contre 1,8 millions d’euros de chiffre d’affaire pour la mine de la société Trajan. "Cela ne tient pas" surenchérit le président de la compagnie des guides.
En outre, l’avocat des associations a mis en avant ce qu’il estime être des manquements graves dans la procédure, expliquant que la gestion « guyanaise » par les services déconcentrées de l’Etat ne devait pas tout excuser, " un dossier tel que celui-ci dans l’hexagone aurait été tout de suite retoqué" a-t-il ponctué.
La défense de la société Trajan, propriétaire de la mine, a insisté elle, sur le fait que "la véritable menace est liée à l’orpaillage illégal et estimé qu’il ne fallait donc pas dans ce dossier se tromper d’adversaire".
La décision du juge est attendue en fin de semaine.
La mine...une menace pour l'activité touristique
Un arrêté délivré en octobre dernier qui a provoqué l’opposition vive notamment des opérateurs touristiques du fleuve Kourou. Cet arrêté autorise l'installation d'une mine d'or crique Nelson sur le fleuve Kourou. Les opérateurs touristiques perçoivent l’installation de cette mine comme une menace directe pour leur activité.Thomas Saunier le président de l'association a tenu à intervenir à la barre. Rappelant qu’il n’est pas un expert, il s’est tout de même étonné "que le dossier ayant permis de valider l’autorisation d’exploitation ne fasse pas mention du point de captage d’eau du PK 21. Un oubli difficile à accepter "a martelé ce dernier. Thomas Saunier a qualifié "l’argument économique pour l’installation d’une telle mine d’aberrant."
Les opérateurs réunis sur le fleuve Kourou représentent ensemble 2 millions d’euros de chiffre d’affaire et soixante salariés contre 1,8 millions d’euros de chiffre d’affaire pour la mine de la société Trajan. "Cela ne tient pas" surenchérit le président de la compagnie des guides.
Ne pas se tromper d'adversaire
En outre, l’avocat des associations a mis en avant ce qu’il estime être des manquements graves dans la procédure, expliquant que la gestion « guyanaise » par les services déconcentrées de l’Etat ne devait pas tout excuser, " un dossier tel que celui-ci dans l’hexagone aurait été tout de suite retoqué" a-t-il ponctué.La défense de la société Trajan, propriétaire de la mine, a insisté elle, sur le fait que "la véritable menace est liée à l’orpaillage illégal et estimé qu’il ne fallait donc pas dans ce dossier se tromper d’adversaire".
La décision du juge est attendue en fin de semaine.