La base spatiale à Kourou est inaccessible depuis 25 jours, bloquée par le collectif des Toukans . Deux lancements ont été reportés sur les trois qui étaient programmés d'ici la fin du mois d'avril. Arianespace se trouve dans l'impasse.
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Depuis le 20 mars dernier les accès à la base spatiale de Kourou sont bloqués par le collectif des Toukans qui réclame des mesures contre l'insécurité et en faveur du Centre Médico Chirurgical de Kourou. Conséquence immédiate, il n'y pas eu d'acheminement de la fusée sur son pas de tir. Cela a d'abord entraîné le report de deux tirs de la fusée Ariane et les trois autres qui étaient programmés avant la fin du mois d'avril se trouvent également compromis. Cela remet en cause la programmation 2017 d'Arianespace qui avait prévu 6 lancements entre janvier et avril. Seuls les lancements du 27 janvier avec Soyouz, du 14 février avec la fusée Ariane et le 6 mars avec la fusée Vega ont été réalisés.
Le report des vols représente une grosse perte financière (plusieurs millions d'euros) pour la société Anespace. Son image de marque, en sa qualité de société de transport spatial en prend également un coup auprès de ses clients américain, coréen, brésilien et russe. La crise sociale en Guyane intervient dans un contexte fortement concurrentiel pour le spatial européen.
La société dit n'avoir suspendu aucun de ses contrats avec ses prestataires à qui elle a demandé de se tenir prêts à les reprise des opérations dès que possible.
A la sortie de cette crise, le spatial devra sans doute mettre en place une stratégie particulière pour récupérer la confiance de ses clients et celle d'une partie de la population guyanaise.
Le reportage de Jean-Gilles Assard
Le report des vols représente une grosse perte financière (plusieurs millions d'euros) pour la société Anespace. Son image de marque, en sa qualité de société de transport spatial en prend également un coup auprès de ses clients américain, coréen, brésilien et russe. La crise sociale en Guyane intervient dans un contexte fortement concurrentiel pour le spatial européen.
La société dit n'avoir suspendu aucun de ses contrats avec ses prestataires à qui elle a demandé de se tenir prêts à les reprise des opérations dès que possible.
A la sortie de cette crise, le spatial devra sans doute mettre en place une stratégie particulière pour récupérer la confiance de ses clients et celle d'une partie de la population guyanaise.
Le reportage de Jean-Gilles Assard