La croisière s'est finie tragiquement. Un Guyanais de 66 ans victime d’un AVC à bord du paquebot Costa Victoria a été débarqué à Madagascar, où il est décédé. Le drame s’est déroulé en novembre dernier. Une enquête a été menée suite à une plainte des proches de la victime.
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La croisière aurait dû être idyllique, elle a fini tragiquement. Un Guyanais de 66 ans victime d’un AVC à bord du paquebot Costa Victoria a été débarqué à Madagascar, où il est décédé quelques heures plus tard. Le drame s’est déroulé en novembre dernier, mais une enquête vient d’être menée par la justice suite à une plainte des proches de la victime.
Au mois de novembre dernier, quand Raymond et son épouse embarquent à bord du Costa Victoria, de la compagnie Costa croisières, ils entament le 8 novembre un périple de 15 jours dans l’Océan Indien au départ de La Réunion. Un groupe de quelques dizaines de Guyanais est à bord de cet énorme paquebot qui peut accueillir 2 394 passagers.
Mais la veille de l’arrivée, le 20 novembre, Raymond – qui est âgé de 66 ans - ne se sent pas bien. Il consulte le personnel médical à bord. Le procès-verbal indique que les signes d’un accident vasculaires cérébral – un AVC - sont identifiés. Le passager doit être pris en charge d’urgence, soit à bord, soit en se rapprochant rapidement de l’île de la Réunion. Les secours de l’île disposent de moyens héliportés.
Mais le capitaine du Costa Victoria prend une décision surprenante : le passager doit être débarqué au plus vite. Ce sera sur l’île de Madagascar, au port de Tamatave. Sur place, la prise en charge du passager guyanais ressemble à un cauchemar. L’attente dans le centre de santé du port est interminable, l’épouse doit tout payer, jusqu’aux draps fournis à son mari. Celui-ci ne survit pas à une telle épreuve. Raymond est décédé le 21 novembre, en fin de nuit. Quelques heures après avoir été débarqué.
Pourquoi l’équipage du Costa Victoria s’est séparé au plus vite du couple ? Ce passager n’aurait-il pas pu être pris en charge à bord ou débarqué à la Réunion et ainsi être sauvé ? Le parquet de Cayenne vient de diligenter une enquête préliminaire, suite au dépôt d’une plainte pour non-assistance à personne en danger et mise en danger de la vie d’autrui.
Le passager doit être pris en charge
en urgence
Au mois de novembre dernier, quand Raymond et son épouse embarquent à bord du Costa Victoria, de la compagnie Costa croisières, ils entament le 8 novembre un périple de 15 jours dans l’Océan Indien au départ de La Réunion. Un groupe de quelques dizaines de Guyanais est à bord de cet énorme paquebot qui peut accueillir 2 394 passagers.Mais la veille de l’arrivée, le 20 novembre, Raymond – qui est âgé de 66 ans - ne se sent pas bien. Il consulte le personnel médical à bord. Le procès-verbal indique que les signes d’un accident vasculaires cérébral – un AVC - sont identifiés. Le passager doit être pris en charge d’urgence, soit à bord, soit en se rapprochant rapidement de l’île de la Réunion. Les secours de l’île disposent de moyens héliportés.
Une décision surprenante
Mais le capitaine du Costa Victoria prend une décision surprenante : le passager doit être débarqué au plus vite. Ce sera sur l’île de Madagascar, au port de Tamatave. Sur place, la prise en charge du passager guyanais ressemble à un cauchemar. L’attente dans le centre de santé du port est interminable, l’épouse doit tout payer, jusqu’aux draps fournis à son mari. Celui-ci ne survit pas à une telle épreuve. Raymond est décédé le 21 novembre, en fin de nuit. Quelques heures après avoir été débarqué.Pourquoi l’équipage du Costa Victoria s’est séparé au plus vite du couple ? Ce passager n’aurait-il pas pu être pris en charge à bord ou débarqué à la Réunion et ainsi être sauvé ? Le parquet de Cayenne vient de diligenter une enquête préliminaire, suite au dépôt d’une plainte pour non-assistance à personne en danger et mise en danger de la vie d’autrui.