Cuba : l'embargo américain maintenu par Joe Biden

A Cuba ils l’appellent « el bloqueo » comprenez : le blocus. Cette sanction américaine est en vigueur depuis février 1962. Presque 60 ans d’embargo qui pèse sur la vie quotidienne. Joe Biden et son nouveau gouvernement incarnaient un renouveau. C’est la grande désillusion.

A Cuba ils l’appellent « el bloqueo » comprenez : le blocus. Cette sanction américaine vis-à-vis de l’île en vigueur depuis février 1962. Presque 60 ans d’embargo économique, commercial et financier qui pèsent sur la vie quotidienne des Cubains. Mais voilà, Joe Biden et son nouveau gouvernement incarnent un renouveau dans lequel les Cubains croyaient. Le mercredi 23 juin, l’Assemblée générale des Nations-Unies était d’ailleurs invitée à se positionner sur la situation de Cuba. 

Une vie sous cloche

L’Assemblée générale des Nations-Unies a condamné l’embargo économique américain contre Cuba. Les membres de la communauté internationale dénoncent fortement et massivement la situation actuelle de l’île qui vit sous cloche depuis des décennies. Oui mais voilà le principal intéressé, Les USA ont bien évidemment voté pour le maintien de cette sanction. Seuls les États-Unis et Israël ont adopté cette position, Colombie, Ukraine et Brésil se sont abstenus. Rien de nouveau depuis 1992 à l’ONU mais cette année avec le président Joe Biden, les Cubains espéraient un geste.

Désillusion

Ce geste n’est donc pas arrivé. Le salut tant attendu ne semble pas se profiler, l’administration Biden aurait fait savoir que Cuba n’était pas "une priorité ". Pourtant ce vote est vu comme une victoire, car l’île se sent soutenue par la communauté internationale. Une victoire écrasante pour Cuba contre les États-Unis même si elle ne se traduit pas dans les faits. Les autorités cubaines justifient d’ailleurs de plus en plus les difficultés économiques du pays par l’embargo américain. La crise sanitaire n’arrange rien. Pour acquérir par exemple des ventilateurs artificiels même en temps de pandémie. De longues files d’attente provoquées par les pénuries, ainsi que le manque de médicaments sont pointés du doigt et attribués aux sanctions américaines.