Davy Rimane devant la justice

Davy Rimane entouré de membres de l'UTG
Davy Rimane a-t-il diffamé et calomnié par le directeur d’EDF Guyane ? L'affaire remonte à Mars-Avril. Le tribunal correctionnel répondra à cette question le 24 avril prochain, date du délibéré dans l’affaire opposant le directeur d’EDF au secrétaire général de l’UTG Eclairage.

Les deux parties se renvoient la balle


Davy Rimane et deux autres militants de l’UTG étaient cités à comparaître pour diffamation et dénonciation calomnieuse. Le 6 avril devant la presse, ils ont accusé le directeur d’EDF d’avoir agressé le leader de l’UTG Eclairage quinze jours plus tôt, lors d'une grève , en marge des mouvements sociaux de Mars -Avril. Davy Rimane menait alors une délégation qui est entrée dans l’hôtel où se trouvait la direction d’EDF.  Augusto Soares Dos Reis, directeur d'EDF Guyane ,  reconnaît avoir touché deux fois de la main le syndicaliste, pour attirer son attention, mais il dément toute agression et dénonce une escalade.
Augusto Soares Dos Reis, directeur d’EDF Guyane témoigne

« J’ai du subir des jets d’engins incendiaires à mon domicile »


Plainte pour violence volontaire déboutée


Des faits condamnés par l’UTG à l’époque. La plainte pour violence volontaire déposée par Davy Rimane a été classée sans suite par le procureur, faute d’infraction. Devant le tribunal, le syndicaliste a maintenu sa version : le directeur d’EDF l’a touché deux fois de la main sur le torse, d’une façon telle qu’il s’est senti agressé et humilié.

   « On s’est attaché à démontrer que si légère soit elle, la violence est une agression »

rétorque  Maître Maryse SAGNE, avocate de la défense

Willy William et Cléon King, les deux autres militants de l’UTG cités à comparaître donnent la même version que leur chef de file. Délibéré attendu le 24 avril, sept semaines après les législatives pour lesquelles Davy Rimane s’est porté candidat.

Le reportage de Guyane.1