C’était le 1er face à face avant les élections à la Chambre de commerce et d’industrie, dans 8 jours. Carine Sinaï Bossou et Jean-Luc Davidas ont débattu ce mardi matin sur notre antenne radio. Les deux têtes de liste ont pu confronter leur projet, mais aussi revenir sur les affaires.
Volonté affichée, chez les deux candidats, de laisser de côté les affaires judiciaires. On le rappelle, Carine Sinaï Bossou a abandonné ses référés contestant l’éligibilité de Jean-Luc Davidas et l’organisation de nouvelles élections.
Jean-Luc Davidas, lui, a déposé une plainte pour vol de matériel électoral après le scrutin d’octobre dernier.
Neuf mois plus tard, il l’a annoncé : quelque soit le résultat des prochaines élections, il ne déposera pas de recours. « Personnellement, j’ai fait un mail officiel à la préfecture, en disant que quelque soit ce qui va se passer lors des prochaines élections, ni Jean-Luc Davidas ni la liste Cap CCIG ne déposeront de recours. Pour moi, c’est fini. Ça fait neuf mois de combat, ça fait neuf mois de procédure, je suis fatigué du débat judiciaire. Aujourd’hui, je veux rentrer dans l’essentiel et l’essentiel pour moi, c’est la chambre de commerce".
Carine Sinaï Bossou, elle, a abandonné son référé devant le tribunal administratif la semaine dernière, mais toute procédure n’est pas stoppée pour autant. « Tout sera vu par le Conseil d’Etat. Comme on dit, on passe à autre chose. On est là pour débattre du programme. Mais le Conseil d’Etat statuera sur ces points. Ce sera à la justice de décider ».
Sur le fond, concernant l’organisation de la Chambre de commerce et d’industrie, Carine Sinaï Bossou veut poursuivre les efforts budgétaires. L'ECG, l’Ecole de commerce et de gestion, pourrait déménager, par exemple. « Le bâtiment coûte en loyer la somme de 760 000 euros par an. C’est un bail que l’on a dénoncé pour pouvoir moderniser toute une aile de la chambre de commerce qui n’est pas utilisée. On voudrait récupérer cette manne pour la moderniser. L’ECG pourrait s’installer dans cette aile qui n’est pas utilisée pour le moment".
Jean-Luc Davidas, lui, souhaite mettre en place un guichet unique. « Le chef d’entreprise arrivera. Il rentrera dans une grande salle et trouvera tous les services. Avec des fonds européens, nous pourrions recruter une personne qui parle chinois, pour parler aux commerçants chinois. Et pourquoi pas quelqu’un qui parle portugais, ou espagnol. L’idée, c’est d’internationaliser le service ».
Il y a tout de même quelques points d’accord entre les deux candidats : le pont sur l’Oyapock ne peut pas être efficace, pour l’instant, pour les professionnels, notamment à cause des différences réglementaires entre le Brésil et la France. Autre convergence : l’Ecole de commerce et de gestion doit renforcer son influence, en nouant des accords avec de grandes écoles internationales. Enfin la Chambre de commerce et d’industrie doit mieux ancrer son action, sur tout le territoire. Il ne faut pas se focaliser sur l’île de Cayenne, mais agir sur le Maroni, sur l’Oyapock et partout en Guyane.
Pas de recours pour Jean-Luc Davidas
Jean-Luc Davidas, lui, a déposé une plainte pour vol de matériel électoral après le scrutin d’octobre dernier.
Neuf mois plus tard, il l’a annoncé : quelque soit le résultat des prochaines élections, il ne déposera pas de recours. « Personnellement, j’ai fait un mail officiel à la préfecture, en disant que quelque soit ce qui va se passer lors des prochaines élections, ni Jean-Luc Davidas ni la liste Cap CCIG ne déposeront de recours. Pour moi, c’est fini. Ça fait neuf mois de combat, ça fait neuf mois de procédure, je suis fatigué du débat judiciaire. Aujourd’hui, je veux rentrer dans l’essentiel et l’essentiel pour moi, c’est la chambre de commerce".
Carine Sinaï Bossou, elle, a abandonné son référé devant le tribunal administratif la semaine dernière, mais toute procédure n’est pas stoppée pour autant. « Tout sera vu par le Conseil d’Etat. Comme on dit, on passe à autre chose. On est là pour débattre du programme. Mais le Conseil d’Etat statuera sur ces points. Ce sera à la justice de décider ».
Déménager l'ECG ou créer un guichet unique
Sur le fond, concernant l’organisation de la Chambre de commerce et d’industrie, Carine Sinaï Bossou veut poursuivre les efforts budgétaires. L'ECG, l’Ecole de commerce et de gestion, pourrait déménager, par exemple. « Le bâtiment coûte en loyer la somme de 760 000 euros par an. C’est un bail que l’on a dénoncé pour pouvoir moderniser toute une aile de la chambre de commerce qui n’est pas utilisée. On voudrait récupérer cette manne pour la moderniser. L’ECG pourrait s’installer dans cette aile qui n’est pas utilisée pour le moment".
Jean-Luc Davidas, lui, souhaite mettre en place un guichet unique. « Le chef d’entreprise arrivera. Il rentrera dans une grande salle et trouvera tous les services. Avec des fonds européens, nous pourrions recruter une personne qui parle chinois, pour parler aux commerçants chinois. Et pourquoi pas quelqu’un qui parle portugais, ou espagnol. L’idée, c’est d’internationaliser le service ».
D'accord sur le pont sur l'Oyapock
Il y a tout de même quelques points d’accord entre les deux candidats : le pont sur l’Oyapock ne peut pas être efficace, pour l’instant, pour les professionnels, notamment à cause des différences réglementaires entre le Brésil et la France. Autre convergence : l’Ecole de commerce et de gestion doit renforcer son influence, en nouant des accords avec de grandes écoles internationales. Enfin la Chambre de commerce et d’industrie doit mieux ancrer son action, sur tout le territoire. Il ne faut pas se focaliser sur l’île de Cayenne, mais agir sur le Maroni, sur l’Oyapock et partout en Guyane.