Son mécanisme est calqué sur celui du fond d’urgence, le dispositif rebond est aussi un prêt à taux zéro, sur 7 ans, avec un remboursement différé.
Mais ce qui fait sa pertinence, c’est qu’il s’agit d’une ressource complémentaire. Les critères pour y prétendre sont plus souples, exit la limite des 500 000 euros de chiffres d’affaires, et les montants octroyés peuvent atteindre les 50 000 euros contre 10 000 euros seulement pour le fond d’urgence.
Relancer le tissu économique
Grâce à ce prêt, la collectivité espère soutenir davantage de PME ainsi que certaines associations à vocation économique, qui étaient, jusqu’à présent, non éligibles.
Pour en bénéficier, crise épidémique oblige, la démarche est 100 % numérique, la plateforme devrait être déployée d’ici la semaine prochaine.
A noter que la collectivité attribue aussi une partie des subventions cofinancées par l’Etat, une aide qui est paradoxalement moins sollicitée.
Alors que le deuxième volet du fond de solidarité a été activée il y a 10 jours, seule une trentaine d’entreprises guyanaises se sont pour l’instant positionnées.
Non pas que le dispositif ne soit pas opportun, mais il reste difficilement accessible. Pour y prétendre, les patrons doivent être en cessation de paiement.
Un document très difficile à obtenir en cette période, compte tenu des délais de traitement bancaires, considérablement rallongés par la crise sanitaire.