Pour les catholiques, les églises préparent la célébration de la Pentecôte
Des messes à partir du 28 mai, tout en respectant eux aussi les mesures d’hygiènes.
Mgr Emmanuel Lafont évêque de Guyane rappelle
Nous sommes prêts pour nous retrouver dès que nous en aurons la possibilité. Bien sûr, nous le ferons dans un immense respect des gestes barrières. Nous n’avons envie de mettre personne en danger. Ni nos anciens, ni nos enfants. Nous ferons en sorte que nos églises ne soient jamais remplies de plus du tiers, que chacun puisse porter le masque s’il le souhaite, que nous puissions nous laver les mains autant que possible et qu’il y ait le moins de contacts possible entre les personnes.
Des mesures comprises par la communauté hindouiste de Guyane
La communauté hindouiste est encore marquée par la manifestation religieuse organisée en février dernier à Mulhouse et qui avait amené les premiers cas de coronavirus sur le territoire.
Les 6000 hindous guyanais retrouveront le chemin du temple le 7 juin pour la fête des mères.
Léonard Raghnauth président du temple Hindou de Matoury Sev Ashram Sangh précise
Cette crise, ça nous a permis de prier autrement. Dans le monde entier, les hindous se sont rassemblés via les réseaux sociaux et ont pu faire des prières pour aider le monde à revenir à peu près celui d’avant.
8000 musulmans guyanais célèbrent actuellement le Ramadan
La fin de ce mois Saint se termine par la fête de Laïd.
Elle réunit les fidèles notamment dans une mosquée qui reçoit habituellement plus d’une centaine de personnes.
Lahouari Zatir Imam remplaçant de la mosquée Abou Bakr espère avoir la possibilté réunir la communauté
On attend de voir s’il y a une possibilité que la préfecture nous donne l’autorisation d’avoir au moins 50 à 80 personnes qui vont assister aux prières. On ne peut pas faire entrer 10 personnes et dire aux autres d’attendre. Non, il faut que tout le monde soit là pour écouter.
Le gouvernement doit prochainement modifier le décret concernant les rassemblements religieux et permettre ainsi aux fidèles de pouvoir se réunir tout en respectant les mesures d’hygiènes nécessaires.
Saisie en référé par plusieurs associations et requérants individuels, la plus haute juridiction administrative a estimé dans une ordonnance que cette interdiction portait "une atteinte grave et manifestement illégale" à la liberté de culte et enjoint le gouvernement de la lever "dans un délai de huit jours".