Harry Hodebourg attaqué pour diffamation par Rodolphe Alexandre. Son procès a été renvoyé au 2 juillet prochain. Pour rappel, le président de la Collectivité territoriale de Guyane n’avait pas apprécié le pied de nez qu’il lui avait adressé lors d’une cavalcade carnavalesque.
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Des faits qui remontent à janvier 2019. Harry Hodebourg, portait alors un masque à l’effigie de Rodolphe Alexandre ainsi qu’un faux chèque géant de 10 millions euros signé par la société Total. Pour le militant, ce chèque s’apparentait à un droit de polluer pour le géant pétrolier.
Plus d’un an plus tard, cette affaire était donc devant le tribunal de grande instance, et elle a une nouvelle fois suscité l’indignation du mis en cause ainsi que celle de ses soutiens, qui revendiquent une fois de plus, leur droit à la liberté d’expression.
Un vacarme inhabituel dans la salle des pas perdus, il traduit la colère des militants de Trop Violence, ils sont une trentaine à défendre le prévenu, et à se faire les avocats de la satire, ce droit de tourner quelqu’un en dérision,
Trop Violence regrette aussi que ce soit aux contribuables de payer les frais de justice du président de la collectivité, d’autant que la procédure est rallongée, un renvoi que peine à comprendre le mise en cause, Harry Hodebourg :
Un renvoi surtout motivé par l’absence de l’avocat du plaignant, à cause des restrictions de circulation le conseil parisien n’a pu faire le déplacement même si la CTG était aussi représentée par Patrick Lingibé,le bâtonnier ne pouvait que demander le renvoi :
... Cette procédure n'a pas été diligentée par moi... je suis venu en tant qu'avocat substituant mon confrère qui a demandé un renvoi puisqu'il ne pouvait pas se déplacer au regard de la situation sanitaire et des règles de quatorzaine...
Un renvoi au 2 juillet qui laisse aux deux parties un peu plus de temps pour fourbir leurs arguments, dans cette affaire qui fait se télescoper des questions de liberté d’expression et de respect des institutions.
Plus d’un an plus tard, cette affaire était donc devant le tribunal de grande instance, et elle a une nouvelle fois suscité l’indignation du mis en cause ainsi que celle de ses soutiens, qui revendiquent une fois de plus, leur droit à la liberté d’expression.
Le soutien de Trop Violans pour le militant écologiste
Un vacarme inhabituel dans la salle des pas perdus, il traduit la colère des militants de Trop Violence, ils sont une trentaine à défendre le prévenu, et à se faire les avocats de la satire, ce droit de tourner quelqu’un en dérision,
Renvoi de l'affaire au 2 juillet
Trop Violence regrette aussi que ce soit aux contribuables de payer les frais de justice du président de la collectivité, d’autant que la procédure est rallongée, un renvoi que peine à comprendre le mise en cause, Harry Hodebourg :Je ne suis pas là pour jouer... on veut épuiser les militants mentalement, physiquement, financièrement, nerveusement... je veux m'expliquer... ce renvoi c'est un déni de justice...
Un renvoi surtout motivé par l’absence de l’avocat du plaignant, à cause des restrictions de circulation le conseil parisien n’a pu faire le déplacement même si la CTG était aussi représentée par Patrick Lingibé,le bâtonnier ne pouvait que demander le renvoi :
... Cette procédure n'a pas été diligentée par moi... je suis venu en tant qu'avocat substituant mon confrère qui a demandé un renvoi puisqu'il ne pouvait pas se déplacer au regard de la situation sanitaire et des règles de quatorzaine...
Un renvoi au 2 juillet qui laisse aux deux parties un peu plus de temps pour fourbir leurs arguments, dans cette affaire qui fait se télescoper des questions de liberté d’expression et de respect des institutions.