Une délégation antillo-guyanaise au ministère de la Transition écologique et solidaire pour le dossier des sargasses

Les maires de Cayenne et de Rémire-Montjoly en réunion d'urgence avec les pêcheurs sur le problème des sargasses
La maire de Cayenne, fait partie d'une délégation antillo-guyanaise qui ira, lundi, déposer un dossier sur les algues sargasses au ministère de l’écologie afin d'aider les pêcheurs. Avant de partir, s'est tenue une réunion avec les marins pour dresser un état des lieux de la situation. 
La Martinique, la Guadeloupe et la Guyane vont faire front commun pour sauver les pêcheurs victimes des algues. Le maire de Cayenne, en sa qualité de vice-présidente d’Interco’Outre-mer, fera partie de la délégation qui sera reçue par un conseiller du ministre de la transition écologique et solidaire, à 18h30 lundi 9 avril.

La filière pêche en grand danger


10 000 euros par an, pour chaque pêcheur. Les pertes sont colossales ! La filière est en train de mourir ». C'est ce que les professionnels n'ont cessé de répéter durant toute la réunion.
Depuis 5 ans, c’est le même rituel, déplorent-ils. Impossible de pêcher, ni même de sortir les bateaux. Les algues sargasses envahissent le littoral de janvier à mai.
« Vous devez faire front commun avec les Antilles ! » leur demande le maire, avant d’expliquer « Nous,  les élus, c’est ce que nous allons faire ! » En sa qualité de vice-présidente d’Interco’Outre-mer, Marie-Laure Phinéra-Horth indique qu’elle sera le porte-parole des professionnels au sein de la délégation ultramarine qui ira défendre le dossier auprès du gouvernement.
La délégation sera reçue par un conseiller du ministre de la transition écologique et solidaire.
Elle va lui demander une indemnisation d’urgence, d’abord, avant de solliciter une solution à long terme.

Les réactions de Nicolas Abchée, armateur et Marie-Laure Phinéra-Horth, maire de Cayenne recueillies par Kessy Weishaup