Les réalités politiques
Hélène Sirder la première vice-présidente de la Collectivité Territoriale de Guyane, déléguée au développement durable aux mines et à l’énergie considère qu’il s’est confronté à certaines réalités politiques.Selon elle "la démission du ministre était attendue. Lors de sa nomination, il a dit qu’il se donnait un an. Ce parcours a été ponctué par un certain nombre d’annonce de vraies-fausses démissions.""Nous sommes confrontés à une démission rapide. Le parcours politique est un parcours long. Je ne pense pas qu’en un an, il est possible de faire beaucoup de choses même en étant ministre de la transition écologique. La Guyane, est un pays en voie de développement, dans un pays industrialisé. Dans ce court parcours politique Nicolas Hulot a été confronté à des dossiers majeurs dans notre pays. Il n’aura pas été jusqu’au bout".
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Hélène Sirder
Payer le prix
Autre réaction, Michel Dubouillé, secrétaire régional de Guyane Écologie, estime que bien que compréhensible sa démission reste une perte."Je dirais que cette démission était attendue. Quand vous êtes là comme faire-valoir, il est difficile d’avancer, de faire de la transition écologique une réalité. Je suis inquiète que le geste fort de Nicolas Hulot ne soit pas pris à sa juste valeur. Il avoue qu’il est impuissant. Nous sommes aujourd'hui dans une problématique où le climat et la biodiversité sont les deux éléments majeurs de nos modes de vie de demain. C’est un échec pour Monsieur Macron et le gouvernement. Nicolas Hulot en paie le prix et la planète aussi."
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Michel Dubouille
Patrick Cosset porte parole du collectif des chasseurs Guyane plaide pour la nomination d’un guyanais à la place de Nicolas Hulot, au ministère de la transition écologique et solidaire, pour que les réalités locales soient mieux prises en compte.
Le reportage de Guyane la 1ère :