Démonstration de force pour stopper la violence à l'école

L'entrée du collège Dumesnil du quartier Concorde
Le Collège Concorde-Maurice Dumesnil de Matoury, cerné par les gendarmes. Une démonstration de force afin de prévenir toute violence. Au début du mois, des heurts au sein de l'établissement avaient suscité l'indignation. Au total, une quinzaine d'établissements scolaires étaient concernés.



Une grève pour dire non à la violence à l'école 


C'est juste avant les vacances de Carnaval. Des heurts violents éclatent au Collège Concorde-Maurice Dumesnil de Matoury, impliquant des élèves et des membres de la communauté éducative. Aussitôt, ces faits de violence récurrents suscitent une fois de plus l'indignation des personnels de l'éducation et des parents d'élèves. Cette fois, c'est assez, tous expriment leur raz le bol devant une situation dans les établissements devenue incontrôlable. Résultat : une mobilisation et une grève des personnels de l'éducation, soutenus par les parents d'élèves. Un mouvement qui s'étend, paralysant le monde de l'enseignement du second degré.


Des surveillants et des contrats aidés non affectés 


La plupart des Collèges sont touchés. Les revendications générales portent sur la violence à l'école mais aussi sur le manque de contrats aidés. Les surveillants notamment, ne sont toujours pas affectés dans leurs établissements d'origine, depuis le début de l'année scolaire. Le Recteur Alain Ayong Le Kama, décide alors de combler ces postes dés la rentrée de février. Par ailleurs, une importante réunion présidée par le Préfet de Région Patrick Faure met en place un certain nombre de mesures pour enrayer cette escalade de la violence.

Forces de dissuasion


Ce matin, une trentaine de gendarmes étaient postés devant le Collège Concorde-Maurice Dumesnil. Par ailleurs, quinze autres établissements ont bénéficié de ce dispositif de sécurité. Au total, ce sont 150 hommes (gendarmes et policiers) qui ont été postés devant les établissements scolaires. L'objectif est de rassurer les élèves, leurs parents et la communauté éducative afin de revenir à un fonctionnement normal. Ce dispositif est prévu jusqu'à la fin de l'année scolaire 2018-2019. Les chemins de la réussite des jeunes Guyanais en valent le prix. 

Le reportage de Guyane la1ère :