Léon Bertrand est enfin sorti de son silence. Il a rencontré son conseil municipal, puis s’est adressé à la presse. Une conférence de presse, singulière. Léon Bertrand s’est montré extrêmement ému par l’épilogue de ce feuilleton judiciaire qui a débuté en 2003.
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Il y avait beaucoup d’émotion cet après-midi au sein de l’auditorium de la mairie de Saint-Laurent du Maroni. Léon Bertrand est enfin sorti de son silence. Il était très attendu par ses administrés et par l’opinion publique qui tenaient à connaître sa réaction suite au rejet de la cour de cassation.
C’est avec une voix chevrotante, teintée d’émotion que le désormais ancien maire de Saint-Laurent du Maroni s’est adressé à la presse.
Dans un premier temps, il a tenu à faire le bilan de ses 35 ans de mandature à la tête de la mairie de Saint-Laurent du Maroni. Et il s’en est passé des choses. Sa population qui a quadruplé en dix ans... Il livre aussi son souvenir le plus marquant : en 1986, la guerre civile au Surinam, il a fallu accueillir des milliers de réfugiés dans des camps. Cela change un homme.
" Il n’y a pas d’enrichissement personnel martèle-t-il, aucune preuve, aucune somme faramineuse sur ces comptes ou celle de sa famille."
Et pourtant il est condamné. "Je voudrais dire ajoute-t-il que la vérité judiciaire n’est pas toujours la vérité. Je vais continuer depuis la prison à laver mon honneur en déposant un recours auprès de la cour européenne de justice".
Puis il parle de sa succession politique. Il a rencontré les élus municipaux de son conseil dans l’après-midi. Léon Bertrand, morose, laisse en quelque sorte un testament politique. Il ne reste que dix-huit mois avant la prochaine élection municipale. Selon lui, "il est nécessaire jusque-là de rester solidaire et dans la continuité". Sans surprise, il désigne sa première adjointe Sophie Charles comme son successeur. Le maire passe le flambeau à l’une des ses fidèles parmi les fidèles.
Enfin, Léon Bertrand énumère les nombreux défis qui attendent la ville de Saint-Laurent du Maroni, la deuxième ville de Guyane. « Il faut être prêt » assène-t-il.
Léon Bertrand ajoute qu’il n’a pas encore reçu sa notification du procureur. Il confie : "J’ai l’impression d’un immense gâchis. Je suis un républicain, je respecte la décision de justice , mais je ne l’approuve pas".
Enfin, Léon Bertrand conclue en évoquant l’amour de sa famille mais aussi sa foi en Dieu, une fois grandissante.
Une conférence de presse toute en émotion, et subtilité. En se mettant ainsi à nu, Léon Bertrand a su gagner les coeurs.
Revoyez le facebook live de cette conférence de presse
L’heure du bilan
C’est avec une voix chevrotante, teintée d’émotion que le désormais ancien maire de Saint-Laurent du Maroni s’est adressé à la presse.Dans un premier temps, il a tenu à faire le bilan de ses 35 ans de mandature à la tête de la mairie de Saint-Laurent du Maroni. Et il s’en est passé des choses. Sa population qui a quadruplé en dix ans... Il livre aussi son souvenir le plus marquant : en 1986, la guerre civile au Surinam, il a fallu accueillir des milliers de réfugiés dans des camps. Cela change un homme.
Je suis innocent
Puis l’ancien président de la CCOG, clame son innocence." Il n’y a pas d’enrichissement personnel martèle-t-il, aucune preuve, aucune somme faramineuse sur ces comptes ou celle de sa famille."
Et pourtant il est condamné. "Je voudrais dire ajoute-t-il que la vérité judiciaire n’est pas toujours la vérité. Je vais continuer depuis la prison à laver mon honneur en déposant un recours auprès de la cour européenne de justice".
Succession politique
Puis il parle de sa succession politique. Il a rencontré les élus municipaux de son conseil dans l’après-midi. Léon Bertrand, morose, laisse en quelque sorte un testament politique. Il ne reste que dix-huit mois avant la prochaine élection municipale. Selon lui, "il est nécessaire jusque-là de rester solidaire et dans la continuité". Sans surprise, il désigne sa première adjointe Sophie Charles comme son successeur. Le maire passe le flambeau à l’une des ses fidèles parmi les fidèles.Enfin, Léon Bertrand énumère les nombreux défis qui attendent la ville de Saint-Laurent du Maroni, la deuxième ville de Guyane. « Il faut être prêt » assène-t-il.
Un départ dans la dignité
Léon Bertrand ajoute qu’il n’a pas encore reçu sa notification du procureur. Il confie : "J’ai l’impression d’un immense gâchis. Je suis un républicain, je respecte la décision de justice , mais je ne l’approuve pas".Enfin, Léon Bertrand conclue en évoquant l’amour de sa famille mais aussi sa foi en Dieu, une fois grandissante.
Une conférence de presse toute en émotion, et subtilité. En se mettant ainsi à nu, Léon Bertrand a su gagner les coeurs.
Revoyez le facebook live de cette conférence de presse