Un appel urgent au recrutement. L'Institut régional de développement du travail social (IRDTS) a besoin d'une douzaine d'élèves par formation, minimum - les classes peuvent accueillir vingt élèves pour que les formations aient bien lieu. Aujourd'hui une dizaine d'élèves seulement sont inscrits dans les formations préparatoires et continues.
Stephen Ho-a-Fouk, référent des filières préparatoires à l’IRDTS de Cayenne, espère voir advenir de nouvelles candidatures : "On recherche toujours des personnes pour intégrer des filières préparatoires au niveau des éducateurs spécialisés, d'assistants de service social et d'éducateurs de jeunes enfants."
Selon lui, les métiers du social ne sont pas assez connus. "Je pense qu'il y a une méconnaissance des conditions salariales et des missions propres à chaque discipline", appuie-t-il.
200 postes vacants dans le secteur social
Ce manque d'élèves dans les formations a des conséquences pour le secteur social en Guyane. L'IRDTS estime à 200 le nombre de postes vacants actuellement. "Cela crée un manque de professionnels dans la protection de l'enfance, du secteur du handicap ou dans l'exclusion. Les structures n'arrivent pas à répondre correctement à leurs missions", se désole Stephen Ho-a-Fouk.
Ces formations préparatoires aux concours à l'IRDTS sont accessibles aux demandeurs d'emploi et aux titulaires du baccalauréat. "Une fois la sélection via Parcoursup acceptée, il faut s'attendre à trois ans de formation, qui peuvent être rémunérés dans le cadre d'une deuxième année en alternance », détaille le responsable des filières.
Une information collective sur ces métiers aura lieu le 23 octobre à la mission locale de Saint-Laurent.