Des sanctions disciplinaires à l'encontre de 4 agents du centre pénitentiaire de Rémire-Montjoly

Des sanctions disciplinaires sont réclamées par la commission de discipline de l’administration centrale pour les principaux leaders du mouvement de grève qui a touché le centre pénitentiaire de Rémire-Montjoly en juin 2015. Ils ont comparu le 10 février à Paris.
La sanction la plus lourde, est réclamée pour la secrétaire départementale de FO pénitentiaire de l’époque, Nadine Colin. Pour avoir soutenu le mouvement qui s’est soldé par 2 mutineries, l’administration demande sa mutation d’office vers l’hexagone. Une affaire qui vient renforcer le clivage entre les deux syndicats du centre pénitentiaire, même si René Polydore, secrétaire départementale de l’UFAP s’en défend. 

Au total,cinq agents du centre pénitentiaire de Rémire-Montjoly sont menacés par des sanctions disciplinaires. Quatre ont donc comparu le mois dernier devant la commission de discipline avec pour trois d’entre eux, le risque d’une perte temporaire de leur statut de fonctionnaire, donc sans salaire, allant de quatre à six mois. Pour l’UFAP, il fallait s’y attendre.
Des accusations contestées par FO qui refuse de s’exprimer publiquement pour le moment dans cette affaire. Mais le syndicat parle d’un dossier vide, instruit à charge par l’administration centrale, dont la décision, est attendue dans les prochaines semaines.
Les cinq agents inquiétés dans cette affaires sont affiliés ou sympathisants FO. L'un d'entre eux a obtenu le report de son audition par la commission de discipline de l'Administration pénitentiaire. Il devrait comparaïtre dans le courant du mois de mars.