Deux membres du MIR en garde à vue

Le MIR en conférence de presse le 11 juillet
Deux membres du Mouvement International pour les Réparations (MIR) sont actuellement en garde à vue à la suite d'une altercation verbale avec deux agents de l’ONF sur le Mont Matoury la 10 juillet au matin. Le MIR s’insurge, réclame leur libération et dénonce les agissements de l'ONF.
Le MIR a organisé une conférence de presse ce matin pour relater cet incident.
Dimanche 10 juillet, les gendarmes interviennent au Mont Matoury alors qu’une douzaine de membres du mouvement sont rassemblés sur un terrain privé appartenant à l’un des leurs.
Il est aux environs de 10h. La douzaine de membres du MIR est en plein culte. Les militants sont en plein préparatifs d'une manifestation pour le nouvel an Kamite : le nouvel an africain suivi par bon nombre d’afro-descendants.  
Le MIR rapportent que deux agents de l’ONF ont fait irruption en demandant la raison de leur présence à ce lieu. Les membres du MIR rétorquent qu’il s’agit d’un terrain privé. Les deux agents ONF leur auraient demandé de quitter les lieux.
A ce moment, le ton monte. Les agents repartent et quelques minutes plus tard la gendarmerie intervient sur les lieux. Les choses s’enveniment. Deux membres du MIR sont arrêtés, José Ho A Chuck et Philippe Barolo.  
Les deux hommes sont actuellement en garde à vue à la gendarmerie de Matoury.
Le MIR réclame leur libération.
Le Parti Socialiste Guyanais, le groupe Pour une Guyane audacieuse et la FEDOM G soutiennent le MIR dans son action. Nous avons tenté de joindre l’ONF et le parquet à ce sujet nous n’avons pas obtenu de réponse pour l’instant.
Selon nos informations, les deux hommes devraient être libérés dans l'après-midi.