Deuxième édition d'un séminaire sur le bien-être au travail organisé à Cayenne

Cette 2e édition sur le bien-être au travail rassemblait plusieurs professionnels médicaux, paramédicaux, juridiques, artistiques. 
Si le thème sur les violences sexistes et sexuelles est de plus en plus souvent abordé, il est mal maîtrisé dans une société encore largement considérée comme phallocrate. La Guyane compte depuis 2 ans un nouvel acteur, l’association Aide Contre le Harcèlement et la Souffrance au Travail qui a pour missions premières d'écouter, conseiller et d'accompagner ainsi que le souligne sa présidente Elisabeth Ofranc :

" nous commençons depuis le mois de février à accueillir ces personnes qui se disent victimes de violences sexistes en Guyane ...  c'est encore une grosse problématique ici de pouvoir déclarer les violences sexuelles..."

Avec un taux de chômage qui concerne 19 % de la population active, avec une précarité de l’emploi très marquée, la Guyane présenterait un terreau favorable à la souffrance au travail.
Plus largement, le harcèlement n’est pas affaire de hiérarchie et les hommes ne sont pas épargnés et l’association a donc du grain à moudre comme le précise Pierre-Yves Chicot, Maître de conférences en droit public et consultant en droit politique :

"... concernant les violence perpétrées sur le lieu du travail que ce soient des violences physiques ou morales, les associations peuvent se constituer partie civile pour obtenir réparation du préjudice subi..."

La conférence et les différents ateliers ont aussi abordé la question du management de la bienveillance : le travail dans ses aspects les plus nobles.