Diabète : un coach sportif pour aider les patients

Les 22 et 23 Février, un congrès de diabétologie est organisé par l'association Diabete Guyane Obésité. Gros plan au centre hospitalier André Rosemond sur un programme d’activités physiques mis en place pour accompagner les personnes souffrants de diabète. 
Au centre hospitalier André Rosemond un programme d’activités physiques a été mis en place en 2018 par un médecin du service de diabétologie pour accompagner les personnes souffrant de diabète. Le but réduire le taux de glycémie dans le sang grâce à des exercices physiques….Des séances sont organisées chaque semaine à l’hôpital avec un coach sportif. Les bienfaits de ce programme sont réels sur les malades.


L'hôpital : un terrain de sport

Certaines parties de l’hopital sont comme leur terrain de sport ou plutôt le lieu réservé pour leur activité physique, il y a une différence entre les deux. Les exercices se résument à un peu de marche dans les couloirs de l’hôpital, à quelques mouvements pour étirer le corps. Les patients vont ensuite monter puis descendre les escaliers au moins six fois.


Les malades motivés

Corinne diabétique de type 1 depuis 2012 mais aussi Dominique dont la maladie s’est révélée en 2004 participent au programme depuis plusieurs mois et ils jugent les bienfaits sur leur santé.
 Dominique Saint-Clair  explique :   

"Il n'y a pas que les médicaments, le sport permet de réduire le taux de glycémie".

Corinne Thomias précise :

"Cela baisse les taux, avec le sport on a des effets bénéfiques. Je confirme.


Frédéric qui ne participe pas au cours est venu témoigner. Avant de se résoudre à pratiquer une activité physique il pesait 114 kilos, 8 mois après s’être jeté dans la bataille, le résultat est stupéfiant ….il pèse 96 kilos
 Frederic Blanchetiere heureux:

"En huit mois j'ai commencé le sport, cela va beaucoup mieux"

il s’est donc délesté de 18 kilos mais ce n’est pas seulement l’apparence physique qui change grâce à l’activité physique, le coach sportif proche de ses patients a remarqué d’autres changements.
Arnaud Selenis confirme : 

"Moral, estime de soi, les patients prennent de la confiance. Parmi les patients que j'ai suivi, certains ont changé de vie." 


Une fois le programme terminé les patients sont censés continuer de manière autonome à pratiquer des exercices physiques mais l’hôpital continuera de faire des contrôles toujours dans le cadre de ce programme.