Lors des états généraux du multilinguisme tenus en Guyane en 2011, les chercheurs ont conclu qu’il serait important d’équiper les langues maternelles et régionales de la Guyane avec des ouvrages de référence. Le projet Dicosguy voit le jour. Un dictionnaire pour les langues régionales.
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En 2013 , le projet « Diconengee » se construit en impliquant des linguistes, des intervenants en langue maternelle venant de Maripasoula, Saint-Laurent, Papaïchton, Grand Santi et des chercheurs du CNRS. Des stages 3 fois par an et des formations ont été nécessaires pour l’élaboration de ce dictionnaire. Le nengee est composé de trois variantes, aluku, ndyuka, pamaka. Un gros travail des intervenants en langue maternelle a été effectué pour trouver des mots similaires.
Bernhard Maafoo, enseignant , intervenant en langue maternelle :
Bettina Migge, linguiste à l'université de Dublin :
Bernhard Maafoo, enseignant , intervenant en langue maternelle :
Amielie Kago, conseillère pédagogique départementale langue culture régionale :"Je trouve que c'est très bien que l'on apprenne cette langue".
Bettina est professeur à l’université de Dublin, le nengee tango l’a beaucoup intéressée et pour elle, le diconengee pourrait participer à la reconnaissance de toutes les cultures."Il y avait déjà eu un travail fait au préalabre par d'autres personnes, mais nous avons eu la possibilité de voir plus grand parce que nous avons regroupé trois variantes de la langue".
Bettina Migge, linguiste à l'université de Dublin :
Ce projet est une convention tripartite, rectorat de la Guyane, l’IRD (institut de recherche et de développement) et la direction des affaires culturelles de Guyane. Pour le moment, le diconengee sera disponible en version numérique avec une application à télécharger sur les smartphones."Cela fait longtemps que je travaille sur le nengee tongo, j'ai fait beaucoup de recherches, mais la chose qui m'intéresse c'est de travailler avec mes interlocuteurs pour avancer".