Décédée ce jour à l'hôpital de Cayenne à l'âge de 88 ans, Hortensia de son vrai nom Mireille Vigilant était une figure de la danse traditionnelle. En 2018, elle avait sorti son unique album de 15 chansons écrites elle-même. C'est une mémoire de la Guyane qui s'en est allée.
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Les réactions de sympathie sont nombreuses à l'annonce de la disparition de Mireille Vigilant. Son implication pour la valorisation de la tradition guyanaise étant maintes fois soulignée et rapportée. Nous reportons ici son parcours évoqué à la sortie de son album en 2018 :
Mireille Vigilant a grandi dans la commune de Roura. Depuis son plus jeune âge, elle a baigné dans le folklore tout en composant ses propres chansons. Cette passion lui vient de sa mère, Adélaïde Cinnac, une chanteuse également.
Dans les années 90, en compagnie de Jean-Paul Agarande de Lakadémi tanbou, grand défenseur de la tradition, elle participe à diverses émissions sur RFO Guyane.
En 2003, Jean-Paul Agarande souhaite que Hortensia enregistre un album afin d’immortaliser ses œuvres. Malheureusement, il tombe malade et ne peut poursuivre ce projet qui lui tient pourtant très à cœur.
Les années passent et Jean-Paul Agarande se remet tout doucement de sa longue maladie. Finalement avec le précieux concours d’Arnaud Alexis, l’album voit enfin le jour en 2018.
Hortensia a été particulièrement surprise de voir le producteur lui amener les premiers exemplaires de son CD à son domicile.
Hortensia attendait depuis 15 ans cet album avec 3 pots-pourris de Kasé-Kô pour revivre les grandes ambiances de la salle Konwé, haut lieu du Folklore Guyanais, avec des titres connus tels que : "Si mo tonbé si mo désédé" ou "Tandé mo tandé sa".
On retrouve aussi des compositions de sa mère avec le fameux morceau : "mo rélé manman mo marenn batizé mo".
Malgré cette longue attente, ce CD a fait sa fierté.
Cet album de Hortensia regroupe une quinzaine de titres. Un petit livret avec les textes des chansons y est joint également.
Le président de la CTG, Roldophe Alexandre a été l'un des premiers à saluer la mémoire de la disparue, soulignant qu'elle avait été honorée par la collectivité territoriale lors de la 4è édition de la cérémonie «Femmes de Culture »:En 2019, Hortensia, lors de la cérémonie des Lindor qui récompense chaque les artistes de Guyane avait reçu un lindor spécial pour l'ensemble de sa carrière.
Le reportage de Claude Innocent et Frédéric Larzabal
Une Rouranaise formée à la tradition par sa mère
Mireille Vigilant a grandi dans la commune de Roura. Depuis son plus jeune âge, elle a baigné dans le folklore tout en composant ses propres chansons. Cette passion lui vient de sa mère, Adélaïde Cinnac, une chanteuse également.Dans les années 90, en compagnie de Jean-Paul Agarande de Lakadémi tanbou, grand défenseur de la tradition, elle participe à diverses émissions sur RFO Guyane.
En 2003, Jean-Paul Agarande souhaite que Hortensia enregistre un album afin d’immortaliser ses œuvres. Malheureusement, il tombe malade et ne peut poursuivre ce projet qui lui tient pourtant très à cœur.
Un album de 15 titres
Les années passent et Jean-Paul Agarande se remet tout doucement de sa longue maladie. Finalement avec le précieux concours d’Arnaud Alexis, l’album voit enfin le jour en 2018. Hortensia a été particulièrement surprise de voir le producteur lui amener les premiers exemplaires de son CD à son domicile.
Hortensia attendait depuis 15 ans cet album avec 3 pots-pourris de Kasé-Kô pour revivre les grandes ambiances de la salle Konwé, haut lieu du Folklore Guyanais, avec des titres connus tels que : "Si mo tonbé si mo désédé" ou "Tandé mo tandé sa".
On retrouve aussi des compositions de sa mère avec le fameux morceau : "mo rélé manman mo marenn batizé mo".
Malgré cette longue attente, ce CD a fait sa fierté.
Cet album de Hortensia regroupe une quinzaine de titres. Un petit livret avec les textes des chansons y est joint également.
Honorée en 2019 lors de la 4è édition de la cérémonie « Femmes de Culture »
Le président de la CTG, Roldophe Alexandre a été l'un des premiers à saluer la mémoire de la disparue, soulignant qu'elle avait été honorée par la collectivité territoriale lors de la 4è édition de la cérémonie «Femmes de Culture »:En 2019, Hortensia, lors de la cérémonie des Lindor qui récompense chaque les artistes de Guyane avait reçu un lindor spécial pour l'ensemble de sa carrière.
Le reportage de Claude Innocent et Frédéric Larzabal