Suite de notre série de reportages sur le centre de contrôle : il sera question dans cet épisode de l'extrême diversité d'appareils décollant et se posant sur le tarmac de l'aéroport Félix Eboué et de la complexité de la liaison avec les aérodromes des communes de l'intérieur.
•
Les appareils fréquentant les pistes de l'aéroport de Cayenne et constituant le trafic aérien guyanais diffèrent par leur taille, leur puissance et leurs missions. Ils confèrent une diversité exceptionnelle à l'aéroport : en effet, l'aviation légère côtoie les avions long et moyen courrier. L'aviation militaire, la société Antonov, au même titre que le Samu, se fondent également dans le paysage des utilisateurs réguliers des pistes de l'aéroport Félix Eboué. Des données complexes, mais analysées et gérées au quotidien par des techniciens aguerris à la tour de contrôle de l'enceinte.
La difficulté majeure rencontrée dans l'aiguillage des avions vers les communes de l'intérieur reste tout de même le manque de mise en place de moyens techniques et humains permettant aux pilotes et aux techniciens de communiquer jusqu'à l'atterrissage des appareils. En effet, comme l'explique le chef de la circulation aérienne de l'aéroport de Matoury, Hervé Thomas, la tour de contrôle se doit d'assurer aux pilotes un suivi et de transmettre une alerte en cas de problème. Mais n'ayant plus de contact avec les pilotes, les techniciens ne peuvent s'acquitter de leur mission à terme.
Le reportage de Clotilde Seraphins et Martial Gritte
La difficulté majeure rencontrée dans l'aiguillage des avions vers les communes de l'intérieur reste tout de même le manque de mise en place de moyens techniques et humains permettant aux pilotes et aux techniciens de communiquer jusqu'à l'atterrissage des appareils. En effet, comme l'explique le chef de la circulation aérienne de l'aéroport de Matoury, Hervé Thomas, la tour de contrôle se doit d'assurer aux pilotes un suivi et de transmettre une alerte en cas de problème. Mais n'ayant plus de contact avec les pilotes, les techniciens ne peuvent s'acquitter de leur mission à terme.
Le reportage de Clotilde Seraphins et Martial Gritte