Dossier : Les jeunes judokas Guyanais au plus haut niveau #2

Aurélie Achoun, jeune performeuse guyanaise
Aurélie Achoun est une jeune judoka de 15 ans qui vient tout juste d'achever son année en pôle espoir à Brétigny. Cette expérience gratifiante pour elle au niveau technique, mais aussi mental, lui a permis de se forger une mentalité de championne bien décidée à triompher la saison prochaine.
Aurélie Achoun, celle que l'on appelle "la petite Lucie Décosse", a 14 ans lorsqu'elle rejoint en début d'année scolaire en 2015, le pôle espoir de Brétigny. Elle y vivra une saison compliquée, notamment à cause de plusieurs pépins physiques qui auront gâché sa première expérience dans l'hexagone. Toutefois, c'est avec anthousiasme qu'elle aborde la prochaine saison à venir.
Déterminée, elle est bien décidée à accomplir ses rêves

Une première saison mouvementée

Arrivée blessée à l'épaule au pôle de Brétigny, Aurélie passe une première partie de saison très pénible. Privée de tatami, la déception se fait ressentir chez la jeune championne formée par le Club de Sport et d'Animation de Bonhomme. Volontaire et travailleuse, elle finit par retrouver la compétition en décembre 2015 et arrive même à signer de belles performances : deuxième au Championnat Départemental (Haut-de-Seine 92) et deuxième au Tournoi de la Jeunesse. Malheureusement, d'autres problèmes de santé (légère commotion) sont venus perturber sa lancée. Déçue et attristée, elle se démobilise et perd sa place au sein du pôle espoir de Brétigny.

Une deuxième chance

Loin d'avoir baissée les bras, Aurélie se sert de cette expérience pour se forger un caractère et est bien décidée à revenir plus forte que jamais pour faire valoir son statut de "petite Lucie Décosse". Grâce aux encouragements de son entraîneur du pôle espoir, de sa famille ainsi que de son ancien entraîneur du CSAB, Eric Emmanuel, elle repart pour une nouvelle saison mais à Clermont-Ferrand cette fois-ci. Elle y rejoindra là-bas son camarade Lénaïc Laborde, premier garçon a être envoyé en pôle espoir en métropole par le club du CSAB. Consciente de la chance qui lui est offerte, elle se sent désormais prête à donner raison à sa famille et à ses entraîneurs qui ont toujours cru en elle.