Drépanocytose : vivre avec la maladie...le cas de Jessica Adélaïde

Un colloque sur la drépanocytose se tient actuellement. L’objectif est de parvenir à prendre en charge les malades de l’ensemble du plateau des Guyane. Parmi eux : Jessica Adélaïde . Les crises ne préviennent pas. Drépanocythaire, elle a décidé de mordre la vie à pleines dents. 
Jessica est atteinte de la drépanocytose. Une maladie héréditaire du sang due à une anomalie de l'hémoglobine, dite S, et provoquant la déformation des globules rouges. La jeune femme, mère d’une petite fille, compose depuis sa jeune enfance avec la maladie pour organiser son quotidien.
Jessica parcourt une dizaine de fois les couloirs de son service, elle est secrétaire administrative au Centre Hospitalier de l’ouest guyanais.
La drépanocytose l’oblige à s'adapter au monde du travail qui n’est que rarement sensibilisé à cette forme d’handicap. A 34 ans et mère d’une petite fille, la jeune femme a su accepter sa maladie, et au travail, elle se créèe une hygiène de vie pour améliorer son quotidien.
Jessica Adelaïde adjoint ddministratif à l’accueil ambulatoire du Centre Hospitalier de l’Ouest Guyanais : 

"Mon quotidien c'est de valser entre l'ambulatoire et les consultations externes, ça me fait faire mes 30 minutes de marche par jour"

 

Une énergie incomparable


Sa passion pour la vie et l’énergie dans ses missions professionnelles, font d’elle une collègue très appréciée dans son service.. Jessica s’est imposée un rythme de vie. Des sacrifices selon elle pour préserver sa bonne santé.
Jessica Adélaïde adjoint administratif à l’accueil ambulatoire du Centre Hospitalier de l’ouest guyanais.
"Il faut savoIr faire les bons choix pour rester en bonne santé, les crises ne préviennent pas je dois éviter le stress. C'est limite une organisation car il faut faire tres attention à son corps"


Choisir la vie


Depuis deux ans, la jeune femme continue son combat au sein de l’association DREPA Guyane pour vulgariser les informations sur la maladie.
Jessica Adélaïde adjoint administratif à l’accueil ambulatoire du Centre hospitalier de l’ouest guyanais

"Je dois continuer le combat mais j'ai surtout envie de profiter de la vie, c'est important quand on est malade de profiter de tou"t 


En Guyane, 10% de la population est porteuse du gène de la drépanocytose. On estime à environ 2000 le nombre de cas drépanocytaires.