Vendeur d’armes à Saint Georges, René Claude Barthélémy a été condamné en 2015 au Brésil pour trafic international d’armes, et incarcéré pendant 20 mois. Il clame son innocence et a fait appel. Il dénonce l’interdiction qui lui est faite d’exercer son métier en Guyane.
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Trois ans de cauchemar pour l’ex-armurier de Saint-Georges. René-Claude Barthélémy vendait des armes de chasse depuis 1999 dans la commune. En 2015, les gendarmes l’avertissent qu’il est recherché au Brésil pour trafic d’armes, s’estimant innocent, René-Claude se rend à Macapa, où il a une maison avec femme et enfants :
La justice brésilienne le soupçonne d’être le fournisseur d’un trafic d’armes mené par des fonctionnaires de l’Amapa, également arrêtés. René-Claude est condamné en 2015 lors d’un procès expéditif.
René-Claude fait appel…il est incarcéré à l’IAPEN, la prison de Macapa, dans des conditions déplorables.
Il profite d’une permission pour s’enfuir en Guyane fin 2016. Avec l’accord de la préfecture, il ouvre à nouveau son armurerie à Saint Georges, mais en janvier, le préfet met fin à son agrément en raison de sa condamnation au Brésil, avec injonction d’écouler son stock sous deux mois. Mardi, les gendarmes font irruption à son domicile pour saisir les armes…Pour Trop Violans et les 500 frères, cela va trop loin.Yvane Goua porte parole explique :
Selon le procureur de la république, il s’agissait d’une perquisition sur ordonnance du juge des libertés et de la détention. Eric Vaillant confirme que l’armurier n’a plus le droit d’exercer suite à sa condamnation au Brésil. René-Claude Barthélémy a déposé des recours devant le tribunal administratif et le conseil d’Etat, débouté en référé, il compte poursuivre son combat devant la justice.
Le reportage de Guyane la 1ère:
« Arrivé à Macapa, j'ai été interpellé. On me dit qu'en Guyane, on maltraite les brésiliens et que je verrais moi qui suis français et qu'il faudra beaucoup d'argent pour m'en sortir »
Des soupçons de trafic
La justice brésilienne le soupçonne d’être le fournisseur d’un trafic d’armes mené par des fonctionnaires de l’Amapa, également arrêtés. René-Claude est condamné en 2015 lors d’un procès expéditif."Pas de traducteur, de consul français, mon procès a duré 45 minutes. Moi, je pensais que j'allais être blanchi. Pas de témoin à charge, rien. Au lieu de cela : 10 mois 6 mois et 26 jours de prison"
René-Claude fait appel…il est incarcéré à l’IAPEN, la prison de Macapa, dans des conditions déplorables.
"On était 9 personnes dans une cellule de 3m2. J’ai pu tenir grâce à Dieu"
Armes saisies
Il profite d’une permission pour s’enfuir en Guyane fin 2016. Avec l’accord de la préfecture, il ouvre à nouveau son armurerie à Saint Georges, mais en janvier, le préfet met fin à son agrément en raison de sa condamnation au Brésil, avec injonction d’écouler son stock sous deux mois. Mardi, les gendarmes font irruption à son domicile pour saisir les armes…Pour Trop Violans et les 500 frères, cela va trop loin.Yvane Goua porte parole explique :"Ce qui nous choque, ce sont les vidéos montrant les gendarmes s'introduire chez lui, alors qu'il n'est pas là. Pourquoi tout ça ?"
Selon le procureur de la république, il s’agissait d’une perquisition sur ordonnance du juge des libertés et de la détention. Eric Vaillant confirme que l’armurier n’a plus le droit d’exercer suite à sa condamnation au Brésil. René-Claude Barthélémy a déposé des recours devant le tribunal administratif et le conseil d’Etat, débouté en référé, il compte poursuivre son combat devant la justice.
Le reportage de Guyane la 1ère: