Ecole Phinéra-Horth : un artisan propose de faire les travaux d'isolation pour un euro symbolique

Correction de la dictée au tableau
L’appel aux dons lancé aux parents d’élèves pour financer une partie de l’isolation thermique de l’école Phinéra-Horth à Cayenne a déclenché une polémique. Résultat : un prestataire privé propose à la mairie de procéder aux travaux d'isolement en échange d'un euro symbolique.
Au total, 990 euros étaient demandés par l’association des parents d’élèves, le reste de la facture étant pris en charge par un dispositif de subvention du groupe EDF(Electricité de France ). Ces travaux avaient pour objectif d'isoler les combles de l'école.  Un parent d'élève s'était interrogé sur la responsabilité de la mairie, lançant la polémique.


Un euro symbolique 

Tout est aujourd'hui rentré dans l'ordre, un prestataire privé a proposé de prendre en charge les travaux d'isolation.
L’artisan concerné et la Ville, qui a en charge l’entretien de l’école, ont annoncé que ces travaux ne coûteraient qu’un euro symbolique. Et que cette solution pourrait être étendue à d’autres établissements scolaires.
 Marc Bouchet, artisan explique : 

" Quand on a entendu cette polémique , on a décidé d'offrir les travaux d'isolation. Une proposition applicable à toutes les écoles de Cayenne."

Marie-Laure Phinéra-Horth, maire de Cayenne ajoute :

"J’ai rencontré le prestataire. Je vais visiter avec lui toutes les écoles. Il nous dira quelles sont les écoles concernées. Le Maire donnera un euro symbolique pour procéder à l'isolation des combles." 


Environ 400 euros avaient déjà été collectés auprès des parents d’élèves. Leur association assure que cette somme sera restituée.
 Doris Sonny, présidente de l’association des parents d’élèves confirme : 

"Les dons vont être restitués aux parents." 

 

Des parents d'élèves exaspérés

Hier, le rectorat a demandé au personnel de l’académie de stopper immédiatement sa participation à cette opération.
Les parents opposés au projet d’appel aux dons n’ont pas été convaincus par la solution de prise en charge proposée aujourd’hui.
 Aurore Goursaud, parent d’élève ulcérée : 

"Non je trouve que c’est vraiment facile d'effacer les manquements de la mairie, de parler d'initiative citoyenne. C'est une aberration totale pour moi. Si on en est là aujourd'hui, c'est que la mairie n'a pas pris ses responsabilités"


Rappelons que le 13 septembre, le conseil municipal a validé la demande de contribution des parents d’élèves pour la réalisation d’une opération que la ville considère comme étant « d’intérêt général ».
Le reportage de Guyane la 1ère :