L’Institut d’émission des départements d’outre-mer, l’Iedom, vient de rendre publique son analyse économique de l’année 2017 en Guyane. Sans surprise, les mouvements sociaux de mars et avril ont fortement impacté l’activité économique,
L'Institut d'émission des départements d'outre-mer est une filiale de la banque de France, gendarme de l'économie française. Ses rapports annuels mesurent le poids de l'économie locale. Les chiffres 2017 étaient très attendus, car ils ont permis d'analyser l'impact de la paralysie partielle de l'économie en mars et avril dernier.
Premier constat : les mouvements sociaux ont considérablement affecté l'activité économique et accentué la fragilité des entreprises notamment dans le secteur privé. Les trois quart des entreprises ont suspendu leurs activités totalement, sur une durée moyenne de 18 Jours. Ces fermetures ont touché particulièrement les entreprises de l'industrie et du commerce. Certaines ont du fermer définitivement, d'autres ont eu des pertes considérables.
Deuxième constat : depuis, l’indicateur du climat des affaires a repris une dynamique de redressement. La consommation des ménages progresse, et les importations ont augmenté de 4 % par rapport à 2016. Pour le secteur spatial, qui devient de plus en plus concurrentiel, l’activité des secteurs marchands progresse aussi, tandis que la situation est restée mal orientée pour le BTP ( Bâtiment et Travaux Publics). Les investissements sont en hausse. Ils sont prévus dans les secteurs de la santé (modernisation du Centre hospitalier de l'ouest), le secteur éducatif (construction de deux collèges dans l'ouest) ainsi que le secteur industriel (projet Montagne d'Or déjà 50 millions d'investis). Autre indicateur : les immatriculations de véhicules neufs augmentent également..
L’Iedom souligne que c’est toujours le financement des logements, notamment des logements sociaux, qui porte l’activité de crédit sur le territoire.
Selon l'Iedom "le Plan d'urgence constitue une puissante impulsion publique visant à construire une trajectoire économique". Toutefois ce plan doit être accompagné d'un taux de croissance et d'emploi pérennes afin que l'économie locale sur le long terme devienne forte, innovante et anticipe les enjeux liés notamment à la démographie explosive.
Le reportage de Guyane la 1ere:
Premier constat : les mouvements sociaux ont considérablement affecté l'activité économique et accentué la fragilité des entreprises notamment dans le secteur privé. Les trois quart des entreprises ont suspendu leurs activités totalement, sur une durée moyenne de 18 Jours. Ces fermetures ont touché particulièrement les entreprises de l'industrie et du commerce. Certaines ont du fermer définitivement, d'autres ont eu des pertes considérables.
Un plan d'urgence très attendu
Deuxième constat : depuis, l’indicateur du climat des affaires a repris une dynamique de redressement. La consommation des ménages progresse, et les importations ont augmenté de 4 % par rapport à 2016. Pour le secteur spatial, qui devient de plus en plus concurrentiel, l’activité des secteurs marchands progresse aussi, tandis que la situation est restée mal orientée pour le BTP ( Bâtiment et Travaux Publics). Les investissements sont en hausse. Ils sont prévus dans les secteurs de la santé (modernisation du Centre hospitalier de l'ouest), le secteur éducatif (construction de deux collèges dans l'ouest) ainsi que le secteur industriel (projet Montagne d'Or déjà 50 millions d'investis). Autre indicateur : les immatriculations de véhicules neufs augmentent également..
L’Iedom souligne que c’est toujours le financement des logements, notamment des logements sociaux, qui porte l’activité de crédit sur le territoire.
Selon l'Iedom "le Plan d'urgence constitue une puissante impulsion publique visant à construire une trajectoire économique". Toutefois ce plan doit être accompagné d'un taux de croissance et d'emploi pérennes afin que l'économie locale sur le long terme devienne forte, innovante et anticipe les enjeux liés notamment à la démographie explosive.
Le reportage de Guyane la 1ere: