Education : des postes d'enseignants supplémentaires prévus en Guyane à la prochaine rentrée scolaire

Classe de CM2 à Cayenne

Les chiffres des effectifs  de la rentrée 2021 sont connus. Le ministère de l’Education nationale les a présentés officiellement le 16 décembre dernier. Une augmentation de postes est prévue en Guyane dans le 1er et 2nd degré.

Les chiffres des effectifs  de la rentrée 2021 sont connus. Le ministère de l’Education nationale les a présentés officiellement le 16 décembre dernier. Une augmentation de postes est prévue en Guyane dans le 1er et 2nd degré. Le budget 2021 de l’Education nationale a été revalorisé. Il atteindra 55,1 milliards d’euros. Il est le plus élevé de l’Etat, en 2021 : 53,6 milliards seront consacrés à l’enseignement scolaire, soit 1,6 milliard de plus qu’en 2020. Néanmoins, le second degré perdra 1 800 postes à l’exception de Mayotte, de la Guyane, de Lyon, dans le sud de la France et en région parisienne.

Des postes supplémentaires en Guyane 

Dans le détail, 2 039 postes seront créés dans le premier degré, « priorité constante » du ministre. Ils serviront, entre autres, à « poursuivre le plafonnement à 24 élèves par classe de grande section, CP et CE1 », ou encore « améliorer les conditions d’exercice des directeurs d’école ». En Guyane, avec une progression prévue de +3,37 élèves, environ 125 emplois seront créés. En revanche, le second degré va perdre 1 800 postes, et l’enseignement privé 239. Une baisse qui ne concerne pas la Guyane : + 2,6 élèves en plus sont prévus à la rentrée prochaine. La variation des moyens d’enseignement décidée par le ministère est de + 40, soit la moyenne entre les postes supplémentaires (+20) et les heures supplémentaires octroyées aux enseignants (+20). Une augmentation des crédits permet de proposer aux professeurs un volume d’heures supplémentaires qui viendront compenser la diminution des emplois.  

Des modifications pourront être apportées jusqu’au mois de juin, «  au gré des répartitions par écoles et établissements des académies, des propositions d’évolution de la carte scolaire, notamment des élus, ou encore d’évolutions démographiques qui différeraient des prévisions ».