Education sexuelle à l'école : trois séances obligatoires depuis 2003

Parents et élèves préparent la rentrée scolaire
La loi Schiappa n’aborde pas l’éducation sexuelle à l’école. Mais la secrétaire d’Etat a annoncé l’envoi d’une circulaire à tous les recteurs sur ce thème afin de faire appliquer la loi de 2003. Elle instaure trois cours par an dans les établissements scolaires.
Sarah Albukerque Léonço Gustave est infirmière scolaire depuis 13 ans en Guyane…Elle anime des séances d’éducation sexuelle dans le secondaire, et parfois le primaire. Elle forme aussi des enseignants sur ce thème :

"Il faut savoir que l'éducation sexuelle, ce n'est pas que parler de sexe, c'est aussi parler d'estime de soi, casser les stéréotypes de genre, parler plus de tout ce qui concerne l'égalité filles garçons mais aussi parler de l'adaptation en Guyane "


Trois séances obligatoires

La loi prône depuis 2003 trois séances d’éducation sexuelle par an mais en Guyane comme dans d’autres territoires français, on est encore loin du compte.

"C'est vrai que par manque de personnel formé ou d'infirmière les séances ne sont pas réalisés et pas au niveau de toutes les classes, et souvent pas sur tous les niveaux de classe"

 

Attention fake news

Sur les réseaux sociaux, de nombreuses fake news circulent, la loi Schiappa apprendrait ainsi la sexualité aux enfants dès la maternelle. Il n’en est rien, la secrétaire d’Etat va seulement envoyer aux recteurs une circulaire à la rentrée pour rappeler la loi de 2003 avec des interventions possibles en primaire.

"On est appelé quand il y a des problématiques particulières cela peut être de l'hygiène ou des problématiques d'attouchements"


Reste le problème de la facilité d’accès à la pornographie sur internet. Au-delà de l’évidence du contrôle parental, il est conseillé de développer l’esprit critique chez les jeunes pour qu’ils prennent leurs distances avec ce type d’images.
Le reportage de Guyane la 1ère :