Iris, Sylvana et Nadichah, 3 lycéennes ambassadrices égalité filles-garçons sont parties ce 4 juin pour Paris et Rennes. Formées par le Planning Familial 973 ces jeunes filles partageront leur expérience à l’université d’éducation populaire du Planning Familial à l’IEP de Rennes les 8, 9 et 10 juin.
Elles sont élèves de seconde et de première et représentent chacune leur lycée : Iris de Max Joséphine, Sylvana de Lama Prévot et Nadichah de Bertène Juminer. Elles auront la mission de relayer à Rennes leur expérience guyanaise du programme "Egalité filles-garçons".
Cela a été mis en place d'abord au lycée Max Joséphine. Les élèves ont adhéré. Le rectorat a été sollicité et a reconnu après avoir entendu ces élèves que cette formation pouvait avoir un grand intérêt pour tous les établissements du département.
Il s'agit d'apporter des réponse à un constat préoccupant lié à la santé sexuelle et reproductive chez les jeunes. "On note sur le territoire 12 fois plus de grosseses, 4 fois plus d'IVG chez les mineurs une incidence de l’infection VIH 7 fois plus importante, une couverture contraceptive insuffisante et un taux élevé de violences sexuelles et de prostitution chez les jeunes."
Cinq établissements sont pilotes sur le sujet : Max Joséphine, Jean-Marie Michotte pour Cayenne, Bertène Juminer, Lumina Sophie et Raymond Tarcy pour Saint-Laurent.
Les élèves volontaires sont formés par le Planning Familial 973 qui agit pour l’égalité entre les femmes et les hommes, la mixité et la laïcité. Les ambassadeurs sont 3 par établissement et ont pour mission de mettre en place un projet de promotion de l'Egalité entre les filles et les garçons et de sensibilisation des risques sexuels au sein de leur établissement.
Ces trois jeunes filles ont donc un rôle essentiel de sensibilisation et de prévention à jouer auprès de leurs camarades et elles en sont très conscientes. Nadichah qui vient de Saint-Laurent du Maroni convient qu'il y a un grand besoin d'information sur la sexualité dans son lycée pour les jeunes de son âge :
Les ambassadrices Egalité filles-garçons
Cinq lycées pilotes en Guyane
Le dispositif ambassadeurs "Egalité filles-garçons"a été mis en place depuis la rentrée dans l'académie de Guyane. Il s'appuie sur une initiative du planning familial 973 qui, en 2016 a mis en place le programme du ministère de la Santé :"Genre et santé sexuelle". Des groupes de paroles au départ, puis des formations pour les jeunes comme le précise Sonia Marchaland :"... On s'est dit pourquoi ne pas former des jeunes qui pourraient porter la parole aux autres jeunes. Une formation par les pairs"
Cela a été mis en place d'abord au lycée Max Joséphine. Les élèves ont adhéré. Le rectorat a été sollicité et a reconnu après avoir entendu ces élèves que cette formation pouvait avoir un grand intérêt pour tous les établissements du département.
Il s'agit d'apporter des réponse à un constat préoccupant lié à la santé sexuelle et reproductive chez les jeunes. "On note sur le territoire 12 fois plus de grosseses, 4 fois plus d'IVG chez les mineurs une incidence de l’infection VIH 7 fois plus importante, une couverture contraceptive insuffisante et un taux élevé de violences sexuelles et de prostitution chez les jeunes."
Cinq établissements sont pilotes sur le sujet : Max Joséphine, Jean-Marie Michotte pour Cayenne, Bertène Juminer, Lumina Sophie et Raymond Tarcy pour Saint-Laurent.
Les élèves volontaires sont formés par le Planning Familial 973 qui agit pour l’égalité entre les femmes et les hommes, la mixité et la laïcité. Les ambassadeurs sont 3 par établissement et ont pour mission de mettre en place un projet de promotion de l'Egalité entre les filles et les garçons et de sensibilisation des risques sexuels au sein de leur établissement.
La Guyane précurseur en la matière
Ces « jeunes ressources en genre et santé sexuelle » seront des relais information et prévention auprès de leurs camarades lycéens. Cette action encouragée par le Rectorat de Guyane et elle a également retenu l’attention du Ministère de la Santé. La délégation guyanaise sera reçue à Paris au ministère le jeudi 7 juin à 14h pour présenter sa pratique des ambassadeurs "Egalité filles-garçons”. Une audition qui intervient dans le cadre de la Conférence nationale de santé saisine : prévention et empowermentCes trois jeunes filles ont donc un rôle essentiel de sensibilisation et de prévention à jouer auprès de leurs camarades et elles en sont très conscientes. Nadichah qui vient de Saint-Laurent du Maroni convient qu'il y a un grand besoin d'information sur la sexualité dans son lycée pour les jeunes de son âge :
"Moi qui vient de la culture bushinengue, je sais que parler de sexualité dans sa famille, c'est comme un manque de respect... les jeunes, ils ne s'ouvrent pas assez, ils pensent tout savoir... personne à qui se confier, les parents ne sont pas ouverts ... cela expliquerait le nombre de grossesses qu'il y a dans les lycées..."
Les ambassadrices Egalité filles-garçons