Le premier tour de l’élection présidentielle s’est tenu avec 24h d’avance sur le scrutin hexagonal en Guyane, les Antilles, Saint-Pierre et Miquelon et la Polynésie. Un dispositif mis en place en 2005 pour tenir compte du décalage horaire.
Ce matin, les présidents du tribunal jiudiciaire de Cayenne et du tribunal administratif étaient présents au bureau centralisateur à la mairie de Cayenne en leur qualité de juges délégués par le Conseil constitutionnel pour le contrôle des bureaux de vote :
« C’est un contrôle que nous effectuons sur tout le territoire. Le travail a été réparti sur la quasi-totalité du territoire entre les juges administratifs et le juge judiciaire pour vérifier que tout se passe au mieux. Entre Cayenne et Awala-Yalimapo, il y a des juges qui tout au long de cette journée vérifient que tout se passe dans les bureaux de vote selon les règles fixées par le Conseil constitutionnel et par la loi. »
Ces juges peuvent émettre des observations si un litige leur remonte et le Conseil constitutionnel peut après étude invalider l’élection ou prendre des mesures fortes.
Ce rôle de gardien du bon déroulé de l’élection présidentielle est prévu à l’article 58 de la constitution.
A noter que le Conseil constitutionnel procèdera à l’annonce officielle des résultats du premier tour de scrutin mercredi 13 avril après avoir vérifié tous les résultats.