Carretas, bandeiras, megafones. La campagne électorale au Brésil est affaire de démonstration et de visibilité. A Macapa, capitale de l'état de l'Amapa, c'est à un duel acharné que se livrent les partisans de Waldez Goes et Joao Capiberibe, les deux candidats au poste de gouverneur.
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Une chose ne peut manquer d'attirer l'attention des observateurs, c'est la ferveur des supporteurs des candidats. Particulièrement dans ces dernières heures avant le scrutin du 28 octobre. Sur des centaines de mètres, sifflets et drapeaux à la main, les équipes s’agglutinent le long des routes de la capitale Amapaense. Couleurs, démonstrations sonores et visuelles et cela des heures durant. Il faut bien admettre que cela interpelle.
Des volontaires qui n’ont de volontaire que le nom finalement.
Des partisans toujours avec leurs leaders
Ces équipes font des opérations éclairs dans différents points cardinaux de la ville et accompagnent bien entendu certains déplacements des candidats. Pas plus tard qu’hier soir, alors qu'il y avait le dernier débat télévisé de la campagne pour le poste de gouverneur au sein des studios de la TV Record, les équipes s’étaient rassemblées à la tombée de la nuit devant l’établissement. Chacune y allant de sa propagande, le tout sous bonne garde de la police militaire.Des militants rémunérés à la semaine
Mais voilà sans aller jusqu’à dire que tous les supporters étaient dans ce cas de figure, échanger avec de jeunes militants c'est se rendre compte sans avoir à insister que finalement plusieurs d'entre eux recevaient une rémunération pour battre la rue toute la journée en distribuant autocollants et autres accessoires à l’effigie du candidat. Il faut compter 100 reais la semaine confie une jeune étudiante soit près de trente euros. Dans le contexte actuel, cela suffit pour avoir des volontaires en nombre, prêts à mouiller le maillot.Des volontaires qui n’ont de volontaire que le nom finalement.